Je voulais ouvrir ce chabat avec une grande nouvelle: Nous avons notre salle pour Kipour, elle est très bien située, à deux pas du métro République, et elle nous a séduite par l’esprit et la chaleur qui l’anime, on ne vous en dit pas plus pour l’instant.
Par contre, nous avons besoin d’en savoir plus sur votre présence, alors à vos claviers! Tout d’abord, remplissez notre petit formulaire pour qu’on vous réserve des places, et notre rabbin revient vers vous dés la semaine prochaine. Et surtout, ouvrez-vos agenda, et réservez les dates!
Ce soir, nous faisons un petit Kabalat Chabat par zoom, de 19h à 19h30, en style « participatif », caméra ouvertes. Pour avoir les infos, rejoignez ce groupe télégram, et si nous ne vous connaissons pas encore, dites-nous qui vous êtes!
Mardi soir, nous sommes à la librairie « Le Delta »
Pour une rencontre avec les trois auteurs et autrices des « Idées reçus, idées nouvelles » sur l’Islma, le christianisme et le judaïsme. Rendez-vous à 19h30, au 1 rue Cassette dans le VIe/
Et jeudi soir, nous finissons notre premier cycle d’étude » l’Été avec les sagesses juives »
Vous pouvez encore nous rejoindre, et réserver vos jeudi midi pour la suite de l’été!
💃🏻🕺🏻 Chabbat de rentrée spécial! Surmelin vendredi soir 18h45 et surmelin toujours samedi matin 10h30.
Au programme: 18h45: Kabalat chabat /// 9h45: accueil et mise en place de l’office Kesher / 10h30: office participatif Kesher / 12h30: Kidouch potluck (mets lactés cacher uniquement) / 13h15: petite étude rabbinique / 13h45: étude de la paracha avec Charles.
⚖️ Tichri: Offices de seliHot: les 12, 19, et 26 septembre à Surmelin à 8h.
Offices des grandes fêtes: Roch hachana le 2 octobre au soir, le 3 matin et soir, le 4 matin, et Yom Kipour les vendredi 11 soir et samedi 12 toute la journée, au palais de la femme.
Cours: Mardi 3 septembre 19h-20h30– Entrer dans la remise en question : Kol Nidré – seliHot; Mardi 10 septembre 19h-20h30– Se défaire des erreurs passées : ChaHarit; Mardi 17 septembre 19h-20h30– Accepter le doute et l’incertitude : MinHa; Mardi 24 septembre 19h-20h30– Ancrer un nouvel avenir : Yzkor et Néila; Pour recevoir le lien zoom du cours, mettez votre adresse email ici : https://framaforms.org/cours-tichri-2024-1724234374 Infos ici: https://wordpress.com/post/rabbinchinsky.fr/32514
Aujourd’hui est le jour du jugement, nous jugeons nos vies. Non pas avec dureté, pour condamner, mais avec intelligence, pour comprendre et pour orienter.
Que sont nos vies ? Qu’est-ce qui fait que nous sommes nous-mêmes ?
Notre désir, nos sentiments, nos valeurs, nos opinions, nos actions, notre environnement. Et surtout et avant tout, le fait que nous sommes libres d’analyser toutes ces choses : nous pouvons prendre conscience de nos désirs, de nos sentiments, de nos valeurs, de nos opinions, de nos actions et de notre environnement. C’est ce que nous faisons particulièrement à Tichri, nous commençons en cette soirée de Roch hachana.
Avons-nous vraiment du pouvoir sur ces éléments ? Peut-être que nous avons toujours les mêmes désirs, sentiments et pensées, nous agissons de façon toujours semblable ? Peut-être. Mais nous pouvons aussi changer.
Notre tradition considère que nous avons ce pouvoir, que la Téchouva, la téfila et la tsédaka permettent de repousser la fatalité de l’éternelle répétition de nos vies. (chanter)
Les textes traditionnels et les fêtes sont un point d’appui qui nous permet de prendre du recul et de faire téchouva, le retour sur soi. Les textes nous ouvrent à la pensée critique, les fêtes nous donnent le temps de nous y consacrer, à cette téchouva.
Les textes des offices, les chants et leur ferveur sont un point d’appui pour travailler nos sentiments et nos désirs dans la téfila, l’introspection et l’émotion dans la prière.
Les commandements de solidarité sont un point d’appui pour faire évoluer notre rapport aux autres et changer le monde grâce à la tsédaka, au partage solidaire des ressources.
Notre pensée, nos sentiments et nos comportements nous permettent de vivre pleinement.
Ils ont été mis à rude épreuve au cours de l’année écoulée, santé, santé mentale, espoir pour le monde ont été éprouvés par la maladie, par nos craintes, par les confinements, et par une actualité mondiale pleine de catastrophes climatiques et humaines, guerrières et économiques.
J’étais en train de penser à tout cela dimanche, sur le chemin de Beaugrenelle, pour inaugurer la journée de formation de nos enseignants (inscrivez vos enfants au talmud torah !).
J’ai constaté que mes pensées étaient sans cesse parasitées par un mécanisme de mes yeux et de mon cerveau : je lisais toutes les publicités. J’ai arrêté, puis ré-arrêté, puis ré-ré-ré arrêté, mes yeux revenaient sans cesse à leur travail de lecture.
Le neuromarketing était à l’attaque. Attrapant mes yeux, pour influencer ma pensée, mes sentiments, et mon rapport aux autres.
Je ne me suis PAS dit que j’étais faible et que je devrais aller voir un psy pour qu’elle m’aide à régler ce problème.
La publicité mène sa campagne contre mon monde intérieur.
Michael Lowry dit également « Il faut donc plutôt voir la publicité comme une maladie invasive, un virus pathogène se propageant à l’échelle du globe… et dans nos cerveaux. On sait depuis longtemps que la pub joue principalement sur le rapprochement entre désir sexuel et pulsion d’achat, que la publicité est intrusive et qu’elle a vocation à modifier nos comportements par le truchement de techniques de manipulation de nos émotions. » https://www.cairn.info/revue-ecologie-et-politique1-2010-1-page-11.htm?contenu=resume
La publicité s’attaque à notre désir et à nos émotions, pour manipuler nos croyances et nos valeurs, et contrôler nos comportements, elle est omniprésente dans notre environnement. Ce qui veut dire qu’elle chasse sur le terrain du cœur de notre humanité. Elle n’est pas vraiment compatible avec la téchouva, la téfila et la tsédaka.
Alice Miller nous instruit : « Ceux qui, depuis le début de leur vie, n’ont jamais eu le droit de ressentir leurs besoins vitaux authentiques doivent compenser cela en recherchant des substituts pour se satisfaire, sans pouvoir se rendre compte qu’ils entrent ainsi dans un cercle vicieux d’autodestruction. » https://www.alice-miller.com/conclusion/
La publicité interfère avec notre perception de nos besoins pour nous vendre des substituts.
La question centrale est de rechercher nos besoins vitaux authentiques : respiration, température, boisson, nourriture, vêtements, mouvement, connexion aux autres, respect d’autrui, créativité… L’air, l’eau, la nourriture, la vie sont sacrés. Si vous cherchez une liste courte de nos besoins voyez les 14 besoins répertoriés par Virginia Henderson, si vous souhaitez une liste longue je vous conseille celle dressée par la Communication NonViolente de Marshall Rosenberg (https://construistavie.fr/communication-non-violente-etapes/ )
Ces besoins nous appartiennent, nous avons le droit et le devoir d’en prendre soin, en conscience, et donc de ne pas les déléguer. Si nous les déléguons à quelqu’un, cette personne a une emprise sur nous. Si nous les déléguons aux publicitaires, ils les utilisent pour nous manipuler. Au lieu d’être à l’image du dieu créateur, nous serions alors soumis à des visions idolâtres, nous retournerions en esclavage.
Notre tradition nous enseigne cela en nous répétant : prenez-soin de vos vies !
Le deutéronome nous dit :
Vous prendrez grand soin de vos âmes car vous n’avez pas vu d’image lorsque l’Eternel vous a parlé au Horev
Chaque personne sera redevable à l’avenir de toute chose que son œil a vu et qu’elle n’a pas mangé. yérouchalmi kidouchin 48b chap 4 halaha 12
עתיד אדם ליתן דין וחשבון על כל שראת עינו ולא אכל
Nous devons prendre soin de nos besoins authentique, de façon authentique, en pleine conscience de ces besoins. Nos besoins sont communs, ils nous rapprochent, si nous l’oublions, cela revient à commettre un vol vis-à-vis de toute l’humanité, et de la création elle-même. Comment développer notre conscience ? En prononçant les bénédictions.
Rabbi Hanina bar papa a dit toute personne qui jouit de ce monde sans bénédiction a commis un vol vis-à-vis de dieu et de l’assemblée d’israel. Babli BraHot 35b
א »ר חנינא בר פפא כל הנהנה מן העוה »ז בלא ברכה כאילו גוזל להקב »ה וכנסת ישראל
Avec une bénédiction, « barouH ata adonaï… », nous rattachons nos besoins authentiques à notre humanité. J’ai soif parce que je suis en vie, j’ai besoin d’amour parce que je suis un être humain, j’ai besoin de respect parce que je suis crée à l’image du créateur. Moi comme toutes et tous, moi, comme mes enfants demain. Dans la perspective du changement climatique, nous savons aujourd’hui que cette conscience est nécessaire. Sans cette conscience, nous volons le Créateur au sens propre, puisque nous faisons disparaitre les espèces végétales et animales, et bientôt peut-être notre propre espèce.
Greenpeace résume : « Si nous voulons avoir au moins 50 % de chances de limiter le réchauffement à 1,5°C, il ne nous reste plus que 440 Gt de CO2 à émettre à compter de… 2020. Or, sur la seule année 2019, les émissions mondiales dépassaient 40 Gt de CO2. En restant sur cette trajectoire, le budget carbone pour limiter la hausse des températures à 1,5°C sera épuisé dès le début des années 2030 https://www.greenpeace.fr/climat-5-points-cles-du-rapport-du-giec/
Cet été, le conseil d’état a condamné l’Etat à une astreinte de 10 millions d’euros tous les 6 mois jusqu’à ce qu’il fasse respecter les normes européennes de pollution de l’air.
Voilà le programme que nous fixe notre tradition, survivre, aider la création à survivre, vivre, vivre bien, vivre dans l’harmonie avec nos pensées, nos sentiments et nos actions dans le monde.
Ce n’est peut-être pas facile, mais c’est peut être aussi plus simple qu’on imagine.
Les revenus de la publicité en France seraient de 6 milliards d’euros. Cela fait lourd dans la balance, s’opposer au neuromarketing n’est pas facile.
L’histoire du judaïsme est d’environ 3000 ans. Cela fait également lourd dans la balance, et nous avons certainement besoin de tout cet appui pour faire face et prendre librement la responsabilité de nos besoins.
Parmi nos besoins, je rappelle qu’il y a le besoin de sécurité – et comment nous sentir en sécurité quand 3 millions de nos semblables meurent de faim chaque année ? Nous avons également un besoin de cohérence – et où est la cohérence lorsque la faim persiste alors que le cout de son éradication est trois fois moindre que le cout de sa persistance ? Nous avons besoin de sens – et où est le sens lorsque la publicité lorsque les dépenses publicitaires en France sont de l’ordre de 30 milliards chaque année, et que leur résultat est un assaut sur notre « temps de cerveau disponible » et sur les ressources naturelles (une lettre sur cinq dans le monde est de la pub !).
En ce jour de Roch hachana, nous inaugurons dix jours de réflexion intense sur ce que sont nos besoins réels, sur la façon dont nous voulons les satisfaire, sur l’impact de nos choix sur l’ensemble du monde. https://nosgestesclimat.fr/simulateur
Chaque année, à Roch Hachana, nous envisageons symboliquement que si nous ne sommes pas à la hauteur, la fin du monde se profile. Depuis quelques années, cette image devient une réalité.
Si vous m’élisez, mon programme est simple : remplacer la consommation d’objets par la consommation de notre créativité, la mise en œuvre de notre humanité, créons et profitons de pensée et de téchouva, d’émotions et de téfila, d’entraide et de tsédaka.
Nourrissons nos besoins authentiques.
Ce n’est pas si simple, cela demande certainement un recablage sérieux de nos circuits neuronaux et de nos circuits économiques. La publicité pourrait justement être mise au service de ce changement.
Alors, sur le chemin de Beaugrenelle, je pourrais alors voir sur les affiches du métro et dans les rues, des œuvres d’art, des citations d’autrices, des associations qui me proposeront d’aider ou de recevoir de l’aide.
En attendant, je continuerai cette année ce que j’ai initié l’année dernière, je recoudrai mes vêtements, je m’absenterai davantage de mon magasin de surgelés, et, dans mes promenades, je porterai mes yeux vers les feuillages verts des arbres, en saluant mes amis végétaux.
Et après tout, roch hachana ou pas, le meilleur du meilleur de la vie n’est-il pas de prendre soin de nos besoins vitaux, de choisir notre propre voie, de vivre nos sentiments, et de nous entraider ? Je veux le faire par altruisme, et je veux le faire par gourmandise.
Accueillons l’année 5782 en beauté, elle, ses 354 jours, 8496 heures, 509 760 minutes, 30 585 600 secondes
Notre cours d’hier soir comportait une brève méditation de projection dans les fêtes de Tichri et dans la Téchouva, à travers la recherche du meilleur de nous-mêmes et du meilleur du monde qui nous entoure.
Cela m’a inspirée et je partage avec vous un podcast que j’ai enregistré à l’instant, une méditation guidée pour nous aider à nous ancrer dans notre vision du meilleur.
Pour ma part, ce temps m’a permis de me relier à davantage de confiance, et je souhaite garder ce sentiment présent jusqu’à Roch hachana en y pensant lors des bénédictions concernant la nourriture et en portant mon écharpe blanche jusqu’à Roch hachana. Et vous, quelles qualités, sentiments, sensations voulez vous cultiver dans cette première étape de Téchouva? De quelle façon allez-vous vous rappeler d’y penser? Partageons-nous découvertes et dites-moi ce que vous inspire cette petite méditation….
Renseignements et réservations pour les fêtes de Tichri auprès de Mme Myriam Szerman au 01 40 30 18 60 ou par e-mail à m.szerman@judaismeenmouvement.org, Si vous souhaitez réserver vos places en ligne, cliquez ici pour célébrer Yom Kippour au Temple de la Bastille avec nous (choisissez l’option Temple de la Bastille).
Voici les éléments écrits que nous utiliserons ce soir. Nous traduirons et discuterons ces éléments ce soir, accueil à 18h45. Tout sera traduit, donc, pas de panique! Le cours est ouvert à toutes et tous à partir de 11 ans.
Chant 1 – Ani véata néchané et haolam, ani véata az yavoou kvar koulam amrou et zé kodem léfanaï lo méchané ani véata néchané et haolam (écoutez ici: https://www.youtube.com/watch?v=gP6PS-poyMg)
Toi et moi nous changerons le monde, toi et moi puis tout le mond viendra, d’autres ont dit cela avant moi mais peu importe, toi et moi nous changerons le monde
אני ואתה נשנה את העולם, אני ואתה אז יבואו כבר כולם, אמרו את זה קודם לפני, לא משנה – אני ואתה נשנה את העולם.
אני ואתה ננסה מהתחלה, יהיה לנו רע, אין דבר זה לא נורא, אמרו את זה קודם לפני, זה לא משנה – אני ואתה נשנה את העולם.
הלכות ראש השנה ימי תחנונים וערב ראש השנה ובו ארבעה סעיפים א • ב • ג • דסעיף א
נוהגים לקום באשמורת לומר סליחות ותחנונים, מראש חודש אלול ואילך עד יום הכיפורים. הגה: ומנהג בני אשכנז אינו כן, אלא מראש חודש ואילך מתחילין לתקוע אחר התפילה שחרית. ויש מקומות שתוקעין גם כן ערבית. ועומדים באשמורת לומר סליחות ביום ראשון שלפני ראש השנה. ואם חל ראש השנה שני (או) שלישי, אז מתחילין מיום ראשון שבוע שלפניו (מנהגים). ואבֵל אסור לצאת מביתו כדי ליכנס לבית הכנסת לשמוע הסליחות, מלבד בערב ראש השנה שמרבים סליחות, יכול האבל ליכנס לבית הכנסת (פסקי מהרי »א סי’ קל »ג). וידקדקו לחזר אחר שליח ציבור היותר הגון והיותר גדול בתורה ובמעשים שאפשר למצוא, שיתפלל סליחות וימים נוראים, ושיהא בן שלושים שנים, גם שיהא נשוי (כל בו). מיהו כל ישראל כשרים הם, רק שיהיה מרוצה לקהל. אבל אם מתפלל בחוזקה, אין עונין אחריו אמן. וכן צריך שיוציא כל אדם בתפילתו. ואם יהיה לו שונא ומכוין שלא להוציאו, גם אוהביו אינם יוצאים בתפילתו (הגהות מנהגים ישנים). ויש מקומות נוהגים שהמתפלל סליחות מתפלל כל היום (כל בו).
Que c’est bon et agréable un groupe d’adelphes ensemble
Elements de réflexion:
Quelle est notre vision pour le monde, Comment avancer dans cette vision pendant les fêtes de Tichri, Qu’a représenté pour nous l’année passée, qu’est-ce que nous attendons de l’année à venir.
Outils: Midrach, chant, éléments de la pratique juive, réflexion personnelle, discussion, partages en groupe
Pour vous préparer, je vous invite à préparer un objet qui symbolise pour vous l’année passée, et un autre qui symbolise ce que vous attendez de l’année à venir.
Il est temps également de vous inscrire aux fêtes, j’officierai cette année à Surmelin pour Roch Hachana, Soukot et SimHat Torah et au Temple de la Bastille pour Kipour. Les conditions de sécurité seront strictement observées et j’attends avec impatience de retrouver la ferveur qui nous élève ensemble.
Renseignements et réservations auprès de Mme Myriam Szerman au 01 40 30 18 60 ou par e-mail à m.szerman@judaismeenmouvement.org, Si vous souhaitez réserver vos places en ligne, cliquez ici pour célébrer Yom Kippour au Temple de la Bastille avec nous (choisissez l’option Temple de la Bastille).
En vous inscrivant sur ce lien, vous recevrez le lien de ce lundi ainsi que les lien zoom des cours jusqu’à janvier :
Retrouvons-nous enfin! Lundi 6 septembre au soir, l’année juive se renouvelle, avec le soir de Roch hachana. Comment allons-nous nous renouveler cette année? Que voulons-nous garder, que voulons-nous changer, et comment voulons-nous procéder? Notre antique et moderne tradition a fixé des rendez-vous, Tichri est l’un des grands rendez-vous de l’année juive, et je vous invite à nous retrouver pour le préparer ce lundi, sur zoom, à 19h (accueil à 18h45, entrée possible jusqu’à 19h05). Nous parlerons de Roch Hachana, de Kipour, de Soukot et de SimHat Torah. Nous donnerons quelques éléments concernant ces fêtes à travers réflexion en binôme, méditation juive, halaHa et midrach. Je vous conseille de venir avec votre famille et vos amis pour partager cette expérience. Ce serait bien qu’ils et elles s’inscrivent individuellement.
Pour vous préparer, je vous invite à préparer un objet qui symbolise pour vous l’année passée, et un autre qui symbolise ce que vous attendez de l’année à venir.
Il est temps également de vous inscrire aux fêtes, j’officierai cette année à Surmelin pour Roch Hachana, Soukot et SimHat Torah et au Temple de la Bastille pour Kipour. Les conditions de sécurité seront strictement observées et j’attends avec impatience de retrouver la ferveur qui nous élève ensemble.
Renseignements et réservations auprès de Mme Myriam Szerman au 01 40 30 18 60 ou par e-mail à m.szerman@judaismeenmouvement.org, Si vous souhaitez réserver vos places en ligne, cliquez ici pour célébrer Yom Kippour au Temple de la Bastille avec nous (choisissez l’option Temple de la Bastille).
En vous inscrivant sur ce lien, vous recevrez le lien de ce lundi ainsi que les lien zoom des cours jusqu’à janvier :
Il y a dix jours commençait notre voyage dans l’année 5781.
Dix jours sont passés. Je ne suis pas plus avancée. Cette année, je ne sais pas.
Lorsque j’imagine qu’à Roch hachana le monde aurait été jugé et qu’aujourd’hui son sort serait scellé, lorsque je pense à cela et que j’observe ce que je vois du monde, je ressens de la tristesse, je ressens de la colère.
Et je sais que j’ai besoin de RaHamim, de largesse, d’un endroit à l’intérieur de moi pour accueillir ces sentiments.
Ce soir, je suis heureuse de me projeter dans ces 25 heures de recherche commune, de laisser ma colère et ma tristesse être portées par nos textes ancestraux et par notre engagement indéfectible.
Comme moi, vous écoutez l’actualité, vous êtes témoins des misères politiques autant que de la misère de nos rues, vous vivez des douleurs du corps et de l’émotion. Nous partageons cette condition humaine.
Nos ancêtres, à toutes les générations, l’ont également partagée. Nous avons toujours considéré deux choses :
1 – nous voulons savoir
2 – nous refusons de subir
Quel que soit le prix du savoir et de l’action, nous avons toujours voulu payer ce prix, le savoir et l’action valent toutes les peines, tous les risques, quitte à transgresser en leur nom.
1 – Nous voulons savoir. La première femme et le premier homme ont mangé du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, au risque de devoir quitter à jamais le paradis des illusions. Abraham et Sarah ont voulu savoir, refusé d’idolâtrie, posé les questions interdites, au risque d’être pourchassés par Nemrod, au prix de l’exil. Moïse a voulu savoir, il a quitté l’Égypte oppressive, vers des territoires inconnus, il s’est approché du buisson ardent pour comprendre. Ezra et Néhémie ont voulu savoir, ils ont eu le courage de fonder l’institution des scribes. Rabbi Akiva a voulu savoir, il a mis l’enseignement en priorité, au péril de sa vie, comme plus tard Rabbi YoHanan ben zakai, et tous nos sages à travers les siècles. Nous voulons savoir, même si le savoir peut faire mal, même s’il demande la transgression des lois humaines ou divines.
2 – Nous refusons de subir. La première femme et le premier homme ont refusé de se soumettre à l’interdit divin, Abraham et Sarah ont décidé de leur avenir et mis en place un enseignement, pris un rôle de leaders, Moïse a refusé le lavage de cerveau de l’intelligentsia égyptienne déshumanisant les hébreux pour justifier leur esclavage, il est passé à l’action en acceptant de devenir le leader d’un peuple d’esclaves mal éduqués, Ezra et Néhémie ont construit le deuxième Temple, Rabbi Akiva a soutenu des révoltes et Rabbi Juda le prince a rédigé un enseignement censé rester oral, et il en fut ainsi pour tous les sages et tous les activistes de notre peuple à travers les siècles. Nous refusons de subir. Nous voulons agir, même si l’action est dangereuse, même si elle transgresse les lois humaines ou divines.
Avec le recul de l’histoire, nous savons ce qu’eux-mêmes ignoraient, nous savons ce qu’ils ont accompli.
Ce que nous ignorons, ce sont les doutes qu’ils ont traversés. « Ce qu’il faut de malheur pour la moindre chanson Ce qu’il faut de regrets pour payer un frisson Ce qu’il faut de sanglots pour un air de guitare »
Et lorsque les malheurs, les regrets, les sanglots, nous assaillent, nous ne savons rien des chansons, des frissons, des savoirs, des actions que ces souffrances peuvent nous acquérir.
Le Talmud nous raconte le désespoir d’Adam et Eve. Combien de fois dans la Torah Abraham ne doute-t-il pas de sa destinée ? Combien de fois Moïse désespère-t-il de l’accomplissement de sa mission ? Rabbi Akiva avoue lui-même, à l’heure de sa mort, qu’il a douté jusqu’au dernier moment être capable d’être fidèle à ses valeurs.
Eve ne savait pas que cinq mille ans plus tard, hommage lui serait rendu. Abraham ignorait que l’on mentionnerait encore son alliance quatre mille en plus tard. Il y a trois mille ans, Moïse ne pouvait deviner que nous serions encore les dépositaires du chant Haazinou que nous avons lus dans toutes les synagogues chabbat dernier. Ezra, il y a 2500 ans, n’imaginait pas ce que deviendrait son alliance, pas plus que Rabbi Akiva, il y a 2000 ans. Nous ne savons pas ce qui restera des actes et des savoirs que nous aurons transmis.
Nous ne savons rien de ce que nous réserve l’avenir, nous ne savons rien de ce que réserve l’avenir à l’humanité, ni au peuple juif.
Nous savons simplement que nous avons aujourd’hui, comme dans les siècles passés, des sentiments face au présent, une soif de savoir et une soif d’agir. Toutes ces choses alimentent notre détermination. Au point d’être présents dans ce monde,
au meilleur de nos possibilités, au point de rêver d’un monde meilleur,
au maximum de notre intelligence, au point de tout remettre en cause,
au plus haut de notre fidélité, quitte à être presque fous, comme tous les grands personnages de notre histoire qui ont fait advenir l’impossible.
Écoutons cette histoire à propos de Rabbi Juda le prince, rédacteur de la michna, et essayons d’imaginer ce qui a pu alimenter son attitude. Ecoutons ce récit fantastique, délirant, inspirant, plein de sens en cette soirée de Kipour.
Ce midrach est tiré du talmud babylonien baba metsia 85b. Il parle, d’Abraham, d’Isaac et de Jacob (- 2000), les trois patriarches dont la prière pourrait modifier l’ordre du monde. Il parle du prophète Elie (-900) , dont nous attendons la venue car il doit annoncer l’avènement d’un monde meilleur. Il parle de Rabbi Juda hanassi (+200) , le compilateur de la michna, directeur d’une maison d’étude. Dans ce midrach, le prophète Elie est l’un de ses étudiants. Il parle de Rabbi Hiya et de ses fils (+200), dont la puissance de volonté est la même que celles d’Abraham d’Isaac et de Jacob.
Eliyahou était un habitué de la maison d’étude de Rabbi. Un jour, c’était Roch Hodech, il a pris du retard et n’est pas venu. (Rabbi) lui a dit : « Quelle est la raison du retard du maître ? » (Eliyahou) lui a dit : « Il a fallu que j’aide Abraham à se lever, que je lave ses mains, qu’il finisse de prier, et que je le recouche, et ensuite de même pour Isaac, et de même pour Jacob. » (Rabbi 🙂 « Et qu’ils soient levés ensemble ! » (Eliyahou 🙂 « Ils se soutiendraient dans la prière et ils feraient venir le Messie avant son temps. » (Rabbi) lui a dit : « Et il y a leur équivalent dans ce monde ? » Il lui dit : « Rabbi Hiya et ses fils ». Rabbi décréta un jeune et on fit descendre Rabbi Hiya et ses fils pour qu’ils prient. (Rabbi Hiya) dit « il fait revenir le vent » et le vent souffla, il dit « il fait tomber la pluie » et la pluie tomba, quand il s’apprêta à dire « il fait revivre les morts » le monde s’émut. On dit dans le ciel « qui a révélé les secrets dans le monde ? » On dit « Eliyahou ». On fit venir Eliyahou et on le bâtit de soixante bâtons de feu. Il vint sous la forme d’un ours de feu, s’immisça entre eux et perturba leur prière.
Que de transgressions dans ce texte, qui nous montre que tout est possible !
Oui, Elie peut étudier chez Rabbi. Oui, Elie peut être le soutien des patriarches. Oui, les patriarches peuvent continuer leurs « prières ». Oui, leur prière pourrait bouleverser le monde et faire venir le messie avant son temps. Oui Elie peut trahir des secrets pour permettre à Rabbi d’agir. Oui Rabbi peut utiliser ces secrets pour rassembler Rabbi Hiya et ses fils. Oui Rabbi Hyia peut dans sa « prière » commander aux éléments de la nature et bouleverser la transcendance elle-même. Oui, tous les personnages de cette histoire sont prêts à agir, au péril de leurs vies, pour que cessent les tourments de l’humanité. Rabbi Juda le Prince, Elie, et Rabbi Hiya, ont tout autant soif de savoir et d’action.
Les héros et les héroïnes de notre histoire, prêts à ces mêmes résistances non-violentes fortes, sont innombrables. Au-delà de leurs regrets, de leurs malheurs et de leurs doutes, ils et elles étaient prêts à mettre leur colère et leur peine au service du savoir et de l’action. Que cette année 5781 nous nourrisse de savoir et d’action. Que ces 25 heures de Kippour nous renforcent dans le savoir et l’action. Que notre savoir, notre action, notre rassemblement soit large, suffisamment large pour accueillir nos peines, nos colères et nos espoirs. Nos peines, nos colères et nos espoirs, retentirons au son du chofar dans 25 heures. Qu’ils soient des facteurs de construction de notre savoir, de notre action, et de notre rassemblement.
Petit partage d’un texte écrit le mois dernier pour le magazine » L’Appel », autour de la fête de Kipour qui approche. Bonne lecture !
Alors que le développement personnel est en plein essor, il fait également l’objet de critiques. Lorsque quelqu’un éprouve des difficultés, est-ce sa faute ou celle de son environnement ? La solution est-elle l’introspection (approches développement personnel, psychologique ou religieuse) ou l’action sur le milieu de vie de la personne (approches sociales et politiques) ?
Yom Kipour, qui se déroulera cette année le 28 septembre, est la fête juive la plus universellement connue. Elle est réputée être « la fête du grand pardon », pour « expier ses fautes » par le jeune et divers rituels. Au-delà de sa dimension psychologique et cathartique en mode « développement personnel », Kipour possède une forte dimension sociale.
Elle clôt les dix jours de réévaluation, initiés à Roch Hachana (début de l’année, jour du jugement). Elle nous enjoint d’engager une réflexion profonde et de réexaminer nos actes dans le contexte de notre responsabilité vis-à-vis du monde. Il ne s’agit pas seulement d’ « aller mieux ». Il faut aussi « contribuer mieux ». Tel est le sens de l’unité « Roch hachana – 10 jours de réévaluation – Yom Kipour ».
La remise en cause interne, intrapersonnelle, avec soi-même, s’accompagne nécessairement d’une remise en cause externe, interpersonnelle, sociale, dans nos différentes relations. Maïmonide reprenant le Talmud rappelle : « La téchouva (réévaluation) et le jour de kippour ne font expiation que pour les fautes entre l’homme et Dieu … mais les fautes qui sont entre l’homme et son prochain […] il n’est pas pardonné tant qu’il n’a pas donné à son prochain ce qu’il lui doit et qu’il l’ait contenté. »
De plus, aux côtés de la téchouva, figure en bonne place la tsédaka, qui est une institution de redistribution des richesses. Le jugement touche l’individu, mais aussi l’humanité toute entière. Réussir son « examen de passage » à Kipour consiste à devenir soi-même meilleur, mais aussi à contribuer à rendre l’humanité meilleure.
La dimension sociale de Yom Kipour est également liée à sa parenté avec l’événement précédent : Le jeûne du 9 Av, qui intervient vers la fin du mois de juillet. Ces deux jeûnes ont les mêmes caractéristiques « techniques » et leurs significations sont complémentaires.
Le 9 av commémore de nombreuses catastrophes de l’histoire juive, et en particulier la destruction du Premier Temple en -586 puis du Deuxième en 70. Le Talmud de Jérusalem souligne que ce jour de jeûne deviendra un jour de fête lorsque nous aurons atteint la fraterni-sororité à laquelle l’humanité est destinée. En ce temps-là, le Troisième Temple sera reconstruit, « maison de prière pour toutes les nations », nous dit Isaïe. Chaque année, le 9 av, nous pleurons, certes, la destruction des deux premiers Temples, mais nous pleurons plus encore notre incapacité à reconstruire le Troisième, à faire advenir la Justice et la Paix dans le monde.
Le 9 av et Yom Kipour sont comme deux points sur l’échelle qui mesure notre « degré d’humanité ». Si nous descendions trop bas, l’humanité serait jugée négativement à Yom Kipour, nous atteindrions un point de non-retour et notre humanité basculerait dans le néant. Si, au contraire, nous montons suffisamment haut, nous atteindrons un degré d’élévation morale et de conscience collective suffisantes pour ne jamais plus retomber, nous entrerons dans l’Ere Messianique et le 9 av deviendra un jour de fête.
En relisant « Utopies Réalistes » de Rutger Bregman, je me confronte à un fait difficile à accepter : L’investissement le plus rentable en occident est la réduction de la pauvreté. Abandonner certain.e.s d’entre-nous est insupportable. Le faire alors que nous avons les moyens de générer des richesses tout en sauvant des vies est indescriptibles. Et l’éternelle question me poursuit : Comment, cette année, réussirai-je autant que possible à associer développement personnel et contribution au monde ?
Deux nouveaux extraits du michné torah de Maïmonide pour le boker tov de ce matin…
Ci-dessous, la playlist des Boker Tov/ SeliHot. L’épisode d’hier est aujourd’hui le dernier de la playlist, celui d’aujourd’hui sera visible dés ce soir.
בזמן הזה שאין בית המקדש קיים ואין לנו מזבח כפרה אין שם אלא תשובה, התשובה מכפרת על כל העבירות, אפילו רשע כל ימיו ועשה תשובה באחרונה אין מזכירין לו שום דבר מרשעו שנאמר רשעת הרשע לא יכשל בה ביום שובו מרשעו, ועצמו של יום הכפורים מכפר לשבים שנאמר כי ביום הזה יכפר עליכם.
Et en ces temps où la maison sainte n’existe plus et que nous n’avons plus d’autel pour le pardon, il ne reste plus que la téchouva, la téchouva fait expiation de toutes les fautes, mêmes pour celui qui a été mauvais tous les jours de sa vie et a fait téchouva dernièrement, on ne le lui rappelle rien de ses actions mauvaises comme il est dit : la méchanceté du méchant ne lui fera pas obstacle au jour où il reviendra de sa méchanceté, et l’essence de yom kippour est de recouvrir pour ceux qui reviennent comme il est dit : car en ce jour il sera fait expiation.
אין התשובה ולא יום הכפורים מכפרין אלא על עבירות שבין אדם למקום כגון מי שאכל דבר אסור או בעל בעילה אסורה וכיוצא בהן, אבל עבירות שבין אדם ז לחבירו כגון החובל את חבירו או המקלל חבירו או גוזלו וכיוצא בהן אינו נמחל לו לעולם עד שיתן לחבירו מה שהוא חייב לו וירצהו, אע »פ שהחזיר לו ממון שהוא חייב לו צריך לרצותו ולשאול ממנו שימחול לו, אפילו לא הקניט את חבירו אלא בדברים צריך לפייסו ולפגע בו עד שימחול לו, לא רצה חבירו למחול לו מביא לו שורה של שלשה בני אדם מריעיו ופוגעין בו ומבקשין ממנו, לא נתרצה להן מביא לו שניה ושלישית לא רצה מניחו והולך לו וזה שלא מחל הוא החוטא, ח ואם היה רבו הולך ובא אפילו אלף פעמים עד שימחול לו.
La téchouva et le jour de kippour ne font expiation que pour les fautes entre l’homme et Dieu … mais les fautes qui sont entre l’homme et son prochain, comme celui qui vole à son prochain ou qui insulte son prochain et autres, il n’est pas pardonné tant qu’il n’a pas donné à son prochain ce qu’il lui doit et qu’il l’aie contenté, et quand bien même il lui aurait restitué l’argent qu’il lui doit, il doit le contenter et lui demander son pardon… il doit l’apaiser et essayer de le toucher jusqu’à ce qu’il lui pardonne, et si son prochain ne veut pas lui pardonner, il lui amène un groupe de trois de ses amis et ils essayent de le toucher et ils lui demandent, s’il n’est pas satisfait de cette démarche, il lui amène une deuxième fois et une troisième, s’il ne veut toujours pas, il le laisse et s’en va et celui qui n’a pas pardonné, c’est lui le fauteur, et s’il s’agit de son rabbin il va et vient même mille fois jusqu’à ce qu’il lui pardonne.
Ce matin, nous dirons quelques mots sur la téchouva au cours de notre petit office de seliHot…. Voici deux extraits des hilhot téchouva de Maïmonide en documentation.
HilHot Téchouva 5:1 – Le libre arbitre
רשות לכל אדם נתונה אם רצה להטות עצמו לדרך טובה ולהיות צדיק הרשות בידו, ואם רצה להטות עצמו לדרך רעה ולהיות רשע הרשות בידו, הוא שכתוב בתורה הן האדם היה כאחד ממנו לדעת טוב ורע, כלומר הן מין זה של אדם היה יחיד בעולם ואין מין שני דומה לו בזה הענין שיהא הוא מעצמו בדעתו ובמחשבתו יודע הטוב והרע ועושה כל מה שהוא חפץ ואין מי שיעכב בידו מלעשות הטוב או הרע וכיון שכן הוא פן ישלח ידו.
Le libre arbitre est donné à chaque être humain. S’il veut incliner sa personnalité vers le bien et devenir un juste, le choix est entre ses mains ; et s’il veut incliner sa personnalité vers le mal et devenir une personne mauvaise, le choix est entre ses mains. Tel est le sens de ce qui est écrit dans la Torah : « ainsi, l’être humain sera semblable à l’un de nous sachant le bien et le mal ». Cela signifie que le genre humain est unique en cela, et qu’aucune autre espèce ne lui ressemble en ce fait : Par lui-même, par sa connaissance et par sa pensée, il sait le bien et le mal et réalise ce à quoi il aspire. Personne ne l’empêche de faire le bien ou le mal, et puisqu’il en est ainsi, qu’il prenne garde de ne pas mal agir.
HilHot Téchouva 1:1 – Le Vidouï
כל מצות שבתורה בין עשה בין לא תעשה אם עבר אדם על אחת מהן בין בזדון בין בשגגה כשיעשה תשובה וישוב מחטאו חייב להתודות לפני האל ברוך הוא שנאמר איש או אשה כי יעשו וגו’ והתודו את חטאתם אשר עשו זה וידוי דברים, וידוי זה מצות עשה, כיצד מתודין אומר אנא השם חטאתי עויתי פשעתי לפניך ועשיתי כך וכך והרי נחמתי ובושתי במעשי ולעולם איני חוזר לדבר זה, וזהו עיקרו של וידוי, וכל המרבה להתודות ומאריך בענין זה הרי זה משובח…
Tous les commandements qui se trouvent dans la torah, qu’ils soient positifs ou négatifs, si quelqu’un a enfreint l’un d’eux volontairement ou involontairement, lorsqu’il fera téchouva et reviendra de sa faute il a l’obligation de passer aux aveux devant hael, il est béni, comme il est dit « Quand un homme ou une femme feront… et ils passeront aux aveux de leur faute, c’est ce qu’on appelle l’aveu des fautes, c’est un commandement positif, comment on avoue ? On dit « je t’en prie hachem, j’ai fauté, j’ai fait le mal, j’ai commis des pêchés devant toi et j’ai fait telle et telle chose et voici que je regrette et que j’ai honte de mes actes et que je n’y reviendrai plus jamais…