Nous poursuivons le marathon des fêtes, avec soukot, simHat Torah, et toutes les réflexions et les joies de ces grands moments. Demandez le programme!
Demain soir, Soukot:
17h45 – rencontre interreligieuse avec des chrétiens du quartier, explications sur l’aspect universel de la fête.
18h45 – office de fête, très court, avec kidouch sous la souka
Lundi matin, Soukot:
10h – office, hallel, cérémonie du Loulav, belle lecture du Prophète Zacharie en haftara, début de la lecture de l’Ecclésiaste, venez nombreux et prévenez-moi de votre présence si possible avec le doodle (cliquez ici)
Chabbat Hol hamoed à ne pas manquer, puis mêmes horaires la semaine prochaine pour SimHat Torah, avec un office plus long et plein de danses le dimanche soir, et la lecture de la fin et du début de la Torah le lundi matin.
Pour le cours de demain 11h à Ganénou: « Soukot, SimHat Torah, construire sa maison », nous parlerons entre autre des invité.e.s de Soukot, et l’une des feuilles de sources est disponible sur le lien suivant: meguila 14a les 7 prophetesses partiel
Ce vendredi, rendez-vous à 18h35 avec les petits et les moyens pour des histoires et des chants.
Nous reprenons les Erev Chel Yéladim, avec un thème simple pour les petits:
Histoires de Patriarches et de Matriarches.
Au programme à chaque fois: une de nos figures archétypales de la torah, une lettre hébraïque, une chanson facile, une histoire, et de petites participations à l’office à différents moments.
Cette semaine:
Figure de proue: Sarah
Lettre: Lamed
Prière: Allumage des bougies du chabbat
Comme toujours, parents et enfants feront ensemble des jeux parallèles pendant les prières, pour se rattacher aux chants de la communauté de leur façon particulière.
Retrouvez notre vidéo:
Au plaisir de nous retrouver, avec tous ces chants que nous aimons et cette ambiance de partage.
אוויר הרים צלול כיין
וריח אורנים
נישא ברוח ערביים
עם קול פעמוניםובתרדמת אילן ואבן
שבויה בחלומה
העיר אשר בדד יושבת
ובלבה חומהירושלים של זהב ושל נחושת ושל אור
.הלא לכל שיריך אני כינורחזרנו אל בורות המים
לשוק ולכיכר
שופר קורא בהר הבית
.בעיר העתיקה
ובמערות אשר בסלע
אלפי שמשות זורחות
ושוב נרד לים המלח
.בדרך יריחו
ירושלים של זהב ושל נחושת ושל אור
הלא לכל שיריך אני כינור
אך בבואי היום לשיר לך
ולך לקשור כתרים
קטונתי מצעיר בניך
.ומאחרון המשוררים
כי שמך צורב את השפתיים
כנשיקת שרף
אם אשכחך ירושלים
…אשר כולה זהב
ירושלים של זהב ושל נחושת ושל אור
הלא לכל שיריך אני כינור
OD LO AHAVTI DAI
(je n’ai pas assez aimé)
Beele hayadayim od lo baniti kfar,
Od lo matzati mayim beemtza hamidbar
Od lo tziyarti perakh, od lo giliti eykh
Tovil ot haderekh ulean ani holekhAh …Od lo ahavti day
Haruakh vehashemesh al panay
Od lo amarti day
Ve im lo akhshav – eymatay ? Od lo shatalti deshe, od lo hekamti ir,
Od lo natati kerem al kol givot hagir
Od lo hakol asiti mamash bemo yaday
Od lo hakol nisiti, od lo ahavti day.
Od lo hekamti shevet, od lo khibarti shir,
Od lo yarad li sheleg beemtza hakatzir.
Ani od lo katavti et zikhronotay
Ahi od lo baniti et beyt khalomotay
Veaf alpi sheat po, veat kol kakh yafa
Mimekh ani boreakh kemo mimagefa
Od yesh harbe dvarim sheratziti laasot
At etakh tislekhi li gam bashana hazot.
באלה הידיים עוד לא בניתי כפר
עוד לא מצאתי מים באמצע המדבר
עוד לא ציירתי פרח, עוד לא גיליתי איך
תוביל אותי הדרך ולאן אני הולךאי – עוד לא אהבתי די
הרוח והשמש על פני
אי – עוד לא אמרתי די
ואם לא, אם לא עכשיו אימתיעוד לא שתלתי דשא, עוד לא הקמתי עיר
עוד לא נטעתי כרם על כל גבעות הגיר
עוד לא הכל עשיתי ממש במו ידי
עוד לא הכל ניסיתי, עוד לא אהבתי די
אי – עוד לא אהבתי די…
עוד לא הקמתי שבט, עוד לא חיברתי שיר
עוד לא ירד לי שלג באמצע הקציר
אני עוד לא כתבתי את זיכרונותי
עוד לא בניתי לי את בית חלומותי
אי – עוד לא אהבתי די…
ואף על פי שאת פה, ואת כל כך יפה
ממך אני בורח כמו ממגיפה
עוד יש הרבה דברים שרציתי לעשות
את בטח תסלחי לי גם בשנה הזאת
תביני, אי – עוד לא אהבתי די…
Hatikva
(L’espoir Hymne national d’Israël)
Kol od balevav penima
Nefesh yehudi homiya,
Ulfa’ate mizrakh kadima
Ayin letsion tsofiya.
Od lo avda tikvatenu
Hatikva bat shnot alpayim,
Lihyot am hofshi be’artsenu,
Erets Tsion vi’yeroushalayim.
Lihyot am hofshi be’artsenu,
Erets Tsion vi’yeroushalayim.Tant que dans le cœur, à l’intérieur, une âme juive vibre, et que vers l’est, en avant, un œil observe vers Sion, notre espoir n’est pas perdu, un espoir qui a deux-mille ans, d’être un peuple libre sur notre terre, la terre de Sion et de Jérusalem
Tenu la-shemesh la-`alot
La-boker le-ha’ir Hazaka sheba-tefilot
Otanu lo tahzir.
Mi asher kava nero
Uve-`afar nitman
Bekhi mar lo ya`iro
Lo yahziro lekhan.Ish otanu lo yashiv
Mi-bor tahtit afel
Kan lo yo`ilu
Lo simhat ha-nitzahon
Velo shirei halel
Lakhen rak shiru,
Shir la-shalom,
Al tilhashu tefila
Mutav tashiru,
Shir la-shalom
Bi-tze`aka gedola
Al tagidu yom yavo
Havi’u et ha-yom
Ki lo halom hu
Uve-khol ha-kikarot
Hari`u la-shalom
תנו לשמש לעלות
לבוקר להאיר
חזקה שבתפלות
אותנו לא תחזיר
מי אשר כבה נרו
ובעפר נטמן
בכי מר לא יעירו
לא יחזירו לכאןאיש אותנו לא ישיב
מבור תחתית אפל
כאן לא יועילו
לא שימחת הניצחון
ולא שירי הלל
לכן רק שירו
שיר לשלום
אל תלחשו תפילה
מוטב תשירו
שיר לשלום
בצעקה גדולה
תנו לשמש לחדור
מבעד לפרחים
אל תביטו לאחור
הניחו להולכים
שאו עיניים בתקווה
לא דרך כװנות
שירו שיר לאהבה
ולא למלחמות
אל תגידו יום יבוא
הביאו את היום
כי לא חלום הוא
ובכל הכיכרות
הריעו לשלום
Ce soir et demain, PessaH touche à sa fin dans le monde libéral ainsi que pour tous les courants en Israël. Pour ceux qui suivent la pratique orthodoxe en dehors d’Israël, la fin est samedi soir. Compte tenu de la succession immédiate du dernier jour de PessaH et de Chabbat, le retour au pain levé et au Hamets sera pour samedi soir pour tout le monde, par nécessité et non pas seulement par solidarité.
Ce soir l’office est très court, commençant avec un psaume puis directement baréHou. Nous ferons la Amida de fête et compterons le sixième jour du Omer.
Demain matin l’office (de 10h à 12h15) s’inscrit dans la joie et le chant, avec le hallel, la lecture de la torah, la haftara et nous conclurons la lecture du cantique des cantiques commencée la semaine dernière.
La lecture de la Torah, que vous retrouverez en fin d’article, elle reprend les épisodes liés à la sortie d’Egypte et en particulier le « chant de la mer », Chirat hayam, le premier des trois chants de la Torah (avec Chirat habéér et haazinou). La haftara tirée du livre de Samuel (Samuel II 22,1-51) est également une ode de reconnaissance, le chant de David. La lecture du Cantique des cantiques conclura notre joie.
Bons préparatifs à chacun et chacune et joyeuse conclusion de PessaH! חג שמח
Exode: 13:17 – 15:26
17Or, lorsque Pharaon eut laissé partir le peuple, Dieu ne les dirigea point par le pays des Philistins, lequel est rapproché parce que Dieu disait: « Le peuple pourrait se raviser à la vue de la guerre et retourner en Égypte. »18Dieu fit donc dévier le peuple du côté du désert, vers la mer des Joncs et les enfants d’Israël partirent en bon ordre du pays d’Égypte.19Moïse emporta en même temps les ossements de Joseph car celui-ci avait formellement adjuré les enfants d’Israël, en disant: « Dieu ne manquera pas de vous visiter et alors vous emporterez mes os de ce pays. »20Ils décampèrent de Soukkoth et vinrent camper à Ètham, à l’extrémité du désert.21L’Éternel les guidait, le jour, par une colonne de nuée qui leur indiquait le chemin, la nuit, par une colonne de feu destinée à les éclairer, afin qu’ils pussent marcher jour et nuit.22La colonne de nuée, le jour et la colonne de feu, la nuit, ne cessaient de précéder le peuple.
1L’Éternel parla ainsi à Moïse:2« Dis aux enfants d’Israël de remonter et de camper en face de Pi-Hahiroth, entre Migdol et la mer; devant Baal-Cefôn, à l’opposite, vous camperez au bord de la mer.3Pharaon se dira que les enfants d’Israël sont égarés dans ce pays; que le désert les emprisonne.4Et je raffermirai le cœur de Pharaon et il les poursuivra; puis j’accablerai de ma puissance Pharaon avec toute son armée et les Égyptiens apprendront que je suis l’Éternel. » Ils obéirent.5On rapporta au roi d’Égypte que le peuple s’enfuyait. Alors les dispositions de Pharaon et de ses serviteurs changèrent à l’égard de ce peuple et ils dirent: « Qu’avons-nous fait là, d’affranchir les Israélites de notre sujétion! »6Il fit atteler son char, emmena avec lui son peuple,7prit six cents chars d’élite et tous les chariots d’Égypte, tous couverts de guerriers.8L’Éternel fortifia le cœur de Pharaon, roi d’Égypte, qui se mit à la poursuite des enfants d’Israël. Cependant les Israélites s’avançaient triomphants.9Les Égyptiens qui les poursuivaient les rencontrèrent, campés sur le rivage; tous les attelages de Pharaon, ses cavaliers, son armée, les joignirent près de Pi-Hahiroth, devant Baal-Cefôn.10Comme Pharaon approchait, les enfants d’Israël levèrent les yeux et voici que l’Égyptien était à leur poursuite; remplis d’effroi, les Israélites jetèrent des cris vers l’Éternel.11Et ils dirent à Moïse: « Est-ce faute de trouver des sépulcres en Égypte que tu nous as conduits mourir dans le désert? Quel bien nous as-tu fait, en nous tirant de l’Égypte?12N’est-ce pas ainsi que nous te parlions en Égypte, disant: ‘Laisse-nous servir les Égyptiens?’ De fait, mieux valait pour nous être esclaves des Égyptiens, que de périr dans le désert. »13Moïse répondit au peuple: « Soyez sans crainte! Attendez, et vous serez témoins de l’assistance que l’Éternel vous procurera en ce jour! Certes, si vous avez vu les Égyptiens aujourd’hui, vous ne les reverrez plus jamais.14L’Éternel combattra pour vous; et vous, tenez-vous tranquilles! »15L’Éternel dit à Moïse: « Pourquoi m’implores-tu? Ordonne aux enfants d’Israël de se mettre en marche.16Et toi, lève ta verge, dirige ta main vers la mer et divise la; et les enfants d’Israël entreront au milieu de la mer à pied sec. »17De mon côté, je vais affermir le cœur des Égyptiens pour qu’ils y entrent après eux; et alors j’accablerai Pharaon et son armée entière, ses chars et sa cavalerie.18Les Égyptiens reconnaîtront que je suis l’Éternel, quand j’accablerai Pharaon, ses chars et ses cavaliers. »19Le messager de Dieu, qui marchait en avant du camp d’Israël, passa derrière eux, la colonne nébuleuse cessa d’être à leur tête et se fixa en arrière. »20Elle passa ainsi entre le camp égyptien et celui des Israélites: pour les uns il y eut nuée et ténèbres, pour les autres la nuit fut éclairée; et, de toute la nuit, les uns n’approchèrent point des autres.21Moïse étendit sa main sur la mer et l’Éternel fit reculer la mer, toute la nuit, par un vent d’est impétueux et il mit la mer à sec et les eaux furent divisées.22Les enfants d’Israël entrèrent au milieu de la mer, dans son lit desséché, les eaux se dressant en muraille à leur droite et à leur gauche.23Les Égyptiens les poursuivirent et tous les chevaux de Pharaon, ses chariots, ses cavaliers, entrèrent à leur suite au milieu de la mer.24Or, à la dernière veille, l’Éternel fit peser sur l’armée égyptienne une colonne de feu et une nuée et jeta la perturbation dans l’armée égyptienne25et il détacha les roues de ses chars, les faisant ainsi avancer pesamment. Alors l’Égyptien s’écria: « Fuyons devant Israël, car l’Éternel combat pour eux contre l’Égypte! »26Le Seigneur dit à Moïse: « Étends ta main sur la mer et les eaux rebrousseront sur l’Égyptien, sur ses chars et sur ses cavaliers. »27Moïse étendit sa main sur la mer et la mer, aux approches du matin, reprit son niveau comme les Égyptiens s’élançaient en avant; et le Seigneur précipita les Égyptiens au sein de la mer.28Les eaux, en refluant, submergèrent chariots, cavalerie, toute l’armée de Pharaon qui était entrée à leur suite dans la mer; pas un d’entre eux n’échappa.29Pour les enfants d’Israël, ils s’étaient avancés à pied sec au milieu de la mer, ayant les eaux, comme un mur, à leur droite et à leur gauche.30L’Éternel, en ce jour, sauva Israël de la main de l’Égypte; Israël vit l’Égyptien gisant sur le rivage de la mer.31Israël reconnut alors la haute puissance que le Seigneur avait déployée sur l’Égypte et le peuple révéra le Seigneur; et ils eurent foi en l’Éternel et en Moïse, son serviteur.
1Alors Moïse et les enfants d’Israël chantèrent l’hymne suivant à l’Éternel. Ils dirent: « Chantons l’Éternel, il est souverainement grand; coursier et cavalier, il les a lancés dans la mer.2Il est ma force et ma gloire, l’Éternel! Je lui dois mon salut. Voilà mon Dieu, je lui rends hommage; le Dieu de mon père et je le glorifie.3L’Éternel est le maître des batailles; Éternel est son nom!4Les chars de Pharaon et son armée, il les a précipités dans la mer; l’élite de ses combattants se sont noyés dans la mer des Joncs.5L’abîme s’est fermé sur eux; au fond du gouffre ils sont tombés comme une pierre.6Ta droite, Seigneur, est insigne par la puissance; Ta droite, Seigneur, écrase l’ennemi.7Par ta souveraine majesté tu renversas tes adversaires; tu déchaînes ton courroux. Il les consume comme du chaume.8Au souffle de ta face les eaux s’amoncellent, les ondes se dressent comme une digue, les flots se figent au sein de la mer.9Il disait, l’ennemi: ‘Courons, atteignons! Partageons le butin! Que mon âme s’en repaisse! » Tirons l’épée, que ma main les extermine!…’10Toi, tu as soufflé, l’océan les a engloutis; ils se sont abîmés comme le plomb au sein des eaux puissantes.11Qui t’égale parmi les forts, Éternel? Qui est, comme toi, paré de sainteté; inaccessible à la louange, fécond en merveilles?12Tu as étendu ta droite, la terre les dévore.13Tu guides, par ta grâce, ce peuple que tu viens d’affranchir; tu le diriges, par ta puissance, vers ta sainte demeure.14A cette nouvelle, les peuples s’inquiètent, un frisson s’empare des habitants de la Philistée.15A leur tour ils tremblent, les chefs d’Édom; les vaillants de Moab sont saisis de terreur, consternés, tous les habitants de Canaan.16Sur eux pèse l’anxiété, l’épouvante; la majesté de ton bras les rend immobiles comme la pierre, jusqu’à ce qu’il ait passé, ton peuple, Seigneur! Qu’il ait passé, ce peuple acquis par toi;17Que tu les aies amenés, fixés, sur ce mont, ton domaine, résidence que tu t’es réservée, Seigneur! Sanctuaire, ô mon Dieu! Préparé par tes mains.18L’Éternel régnera à tout jamais! »19Car, les chevaux de Pharaon, chars et cavalerie, s’étant avancés dans la mer, l’Éternel en avait refoulé les eaux sur eux, tandis que les enfants d’Israël marchaient à pied sec au milieu de la mer.20Miryam, la prophétesse, soeur d’Aaron, prit en main un tambourin et toutes les femmes la suivirent avec des tambourins et des instruments de danse.21Et Miryam leur fit répéter: « Chantez l’Éternel, il est souverainement grand; coursier et cavalier, il les a lancés dans la mer… »22Moïse fit décamper Israël de la plage des joncs et ils débouchèrent dans le désert de Chour, où ils marchèrent trois jours sans trouver d’eau.23Ils arrivèrent à Mara. Or, ils ne purent boire l’eau de Mara, elle était trop amère; c’est pourquoi on nomma ce lieu Mara.24Le peuple murmura contre Moïse, disant: « Que boirons-nous? »25Moïse implora le Seigneur; celui-ci lui indiqua un bois, qu’il jeta dans l’eau et l’eau devint potable. C’est alors qu’il lui imposa un principe et une loi, c’est alors qu’il le mit à l’épreuve26et il dit: « Si tu écoutes la voix de l’Éternel ton Dieu; si tu t’appliques à lui plaire; si tu es docile à ses préceptes et fidèle à toutes ses lois, aucune des plaies dont j’ai frappé, l’Égypte ne t’atteindra, car moi, l’Éternel, je te préserverai. »
MJLF- Est et Arzenou France vous invitent à célébrer la nouvelle année des arbres avec lectures, chants, discussion et repas amical.
Cette fête nous rappelle nos origines, et nos liens forts avec Eretz Israël. Du temps du deuxième temple, Tou Bishvath servait de repère pour paiement de la dîme, mais au seizième siècle les Kabbalistes à Safed ont fait revivre la fête pour célébrer l’arbre de la vie.
Aujourd’hui c’est l’écologie qui est célébrée en Israël, l’exigence de respecter la nature et la préserver pour les générations futures.
Venez nombreux, apportez un plat non carné, dessert et boissons.
Inscrivez- vous dès maintenant à l’adresse inscrivezvousaumjlfest@mjlf.org en précisant quel plat vous apporterez (plat salé sans viande ou plat sucré et surtout des fruits de la Terre d’Israël : raisins, dattes, orge, froment, figues, grenades, olives)
La lecture de la hagada et les chants nous permettront de voyager pendant 1h30 dans l’histoire récente d’Israël.
Hanouka s’est terminée, mais la lumière reste plus vive encore…
Nous accueillerons l’office Erev Shel Yeladim, convivial pour les tout-petits, la table du Rabbin (attention, inscription obligatoire), et InterACTION, le programme dynamique et secret des ados du MJLF-est!
Prenez dates pour les prochains événements:
Prochain Erev shel Yéladim et prochaine table du Rabbin le vendredi 19 janvier.
Tous les vendredis nous chantons ces merveilleuses poésies antiques qu’on appelle les Psaumes.
Mais qu’en est-il de la poésie israélienne ? Chaque mois, Lily nous fait découvrir un pan de cette littérature, au croisement de la tradition et de la modernité.
Nous parlerons donc de poésie et de littérature, la première rencontre sera une présentation générale du lien entre la poésie israélienne et les sources traditionnelles. La rencontre a lieu de 18 h à 18h40, nous serons ponctuels.
Les dates
6 octobre, 3 novembre, 8 décembre, 26 janvier, 9 février, 23 mars, 6 avril, 18 mai et 15 juin.
Auteurs et poèmes
Avraham Shlonski
Revêts-moi, ma chère mère, d’une splendide tunique rayée
Que ce début d’année soit pour vous intense, et nous emmène vers un Yom Kipour plein de sens.
Voici la version écrite de la dracha que j’ai prononcée mercredi soir au MJLF-surmelin. Elle a été enregistrée au préalable au MJLF-Beaugrenelle, ce qui nous permet d’en avoir également une version vidéo.
Bien sûr, les versions vidéo, live et papier sont parfois différentes, en fonction du média et du moment.
Au plaisir de vous retrouver très bientôt pour Yom Kipour.
Êtes-vous certains que cette année encore le monde « penchera du bon côté », que les plateaux de la balance de la justice s’équilibreront ? Et qu’y faire ? Et votre voisin, juste à côté de vous sur ce siège, dans la synagogue parée en l’honneur des fêtes, sa vie penchera-t-elle du bon côté ? Et nous-mêmes, saurons-nous faire face aux évènements que la vie portera jusqu’à nous au cours de l’année qui vient ?
De quelle façon le monde devrait-il changer pour qu’il penche du bon côté ? Et qui pourra opérer ce changement ? Moi, en tant qu’individu, ou nous, en tant que société ?
Changer le monde c’est articuler la société et l’individu
Lorsque j’étais enfant, au talmud torah de l’ULIF, ma professeure , Laurence Benzaken, nous parlait du Maguen David comme du symbole de l’articulation entre la société et l’individu.
Le Magen David est composé de deux triangles, dont la pointe est tournée, pour le premier, vers le haut, pour le second, vers le bas. La pointe du triangle peut symboliser l’individu. Sa base peut symboliser le collectif. Le premier triangle nous enseigne donc que parfois, l’individu doit être positionné au-dessus du collectif, le second nous enseigne qu’au contraire, parfois, c’est le collectif qui doit prendre le pas sur l’individu. A l’époque où j’étais enfant, cela se traduisait dans notre société comme deux modèles politiques : celui du système communiste, dans lequel le collectif est prédominant, et celui du capitalisme, dans lequel c’est l’individu qui a le dessus.
Aujourd’hui, cette distinction semble dépassée, mais ce questionnement reste pertinent. Les solutions aux grandes questions que nous nous posons reposent-elles davantage sur l’individu ou sur la société ? Si nous souffrons, devons-nous nous tourner vers la thérapie et le développement personnel, nous occuper surtout de nous, pour mieux vivre la situation ? Ou devons-nous au contraire parler ensemble de nos problèmes et trouver des remèdes au niveau collectif ? Devons-nous nous tourner vers la méditation ou vers la révolution ? Devons-nous trouver un coach personnel ou fréquenter nos associations de quartier ?
La réponse rabbinique ne vous surprendra pas et je dirai bien sûr que ceux qui penchent pour la médiation ont raison. Et que ceux qui penchent pour la révolution n’ont pas tort. Et que ceux qui pensent à associer les deux sont sur la bonne voie. Car l’année à venir, nous dit la tradition, repose sur le travail intérieur, la téchouva (s’examiner soi-même), et la téfila (la médiation et la prière), mais également sur le travail collectif, le tikoun olam, la « réparation du monde » et la tsédaka, l’établissement d’une société juste.
La michna rosh hachana autant que la prière ountané tokef nous le rappellent tout au long de ces journées de mobilisation.
Les trois piliers du changement sont donc la téfila (prière, médiation, cri), la téchouva (introspection, travail sur soi) et la tsédaka (mobilisation pour la justice sociale).
On peut dire à ce sujet que Rosh Hashana étant l’anniversaire de la création du monde, c’est le moment de la mobilisation collective, centrée avant tout sur la tsédaka.
Lorsqu’on parle de changer le monde, on parle de faire entrer dans ce monde qui est le nôtre un monde idéal, qui n’existe pas encore, et c’est la définition même d’une utopie.
Comment faire exister ces mondes meilleurs dans nos esprits, pour pouvoir les amener, autant que possible, dans nos réalités ?
Le très beau texte de Michel Foucault peut nous être une inspiration, et inscrire le rêve juif dans la grande famille des rêves humains, qu’il définissait en ces termes, en 1966, sur France Culture :
« Il y a donc des pays sans lieu et des histoires sans chronologie; des cités, des planètes, des continents, des univers, dont il serait bien impossible de relever la trace sur aucune carte ni dans aucun ciel, tout simplement parce que ils n’appartiennent à aucun espace. Sans doute ces cités, ces continents, ces planètes sont-ils nés, comme on dit, dans la tête des hommes, ou à vrai dire, dans l’interstice de leurs mots, dans l’épaisseur de leurs récits, ou encore dans le lieu sans lieu de leurs rêves, dans le vide de leurs cœurs; bref, c’est la douceur des utopies. Pourtant je crois qu’il y a – et ceci dans toute société – des utopies qui ont un lieu précis et réel, un lieu qu’on peut situer sur une carte; des utopies qui ont un temps déterminé, un temps qu’on peut fixer et mesurer selon le calendrier de tous les jours. Il est bien probable que chaque groupe humain, quel qu’il soit, découpe, dans l’espace qu’il occupe, où il vit réellement, où il travaille, des lieux utopiques, et dans le temps où il s’affaire, des moments uchroniques. »
Les fêtes de Tishri sont sans aucun doute des temps hors du temps, où se créent tous les temps qui n’existent pas encore et que nous voulons inviter dans nos vies.
Nos synagogues sont des lieux hors des lieux, qui nous permettent de commencer à construire la réalité dans laquelle nous souhaitons vivre.
C’est dans cet esprit qu’Abraham Yoshua Heshel a écrit l’une de ses œuvres majeures : « Les bâtisseurs du temps ».
Et nous ne faisons pas autre chose en partageant nos semaines entre le travail des six jours et le repos du chabat.
Car il existe un temps pour tout, comme le dit l’Ecclésiaste, un temps pour faire vivre les rêves dans nos esprits, et un temps pour les faire vivre non plus dans nos esprits, mais dans la réalité de nos vies.
Et tel est le sens de l’obligation mentionnée dans la torah : « six jours, tu travailleras ». Ce travail n’est pas un travail de servitude, une avdout, mais un travail de construction du monde, une avoda. Ce n’est pas le travail d’un animale laborans, d’une personne interchangeable qui effectue un travail machinal qui disparaitra bientôt. C’est au contraire le travail d’un homo faber, une édification créative humaine qui dépasse la réalité de la nature et qui se transmettra aux générations future. Tel est le travail que nous devons faire pendant 6 jours, avant de faire le point chaque chabat, tel est la nature de ce que nous réalisons pendant l’année, et dont nous rendons compte à Rosh hashana.
Par notre action de cette année, avons-nous réussi à faire entrer nos rêves dans le possible, avons-nous tendu la main à des personnes qui sans nous auraient peut-être chancelé, avons-nous saisi la main de ceux qui pouvaient nous aider pour nous permettre d’avancer ?
Nous nous interrogeons aujourd’hui sur ce qu’est le travail, sa nature, son utilité sociale, la façon dont nous devrions le répartir, et la façon dont nous souhaiterions répartir les richesses de la société française autant que les richesses du monde, de la façon de les utiliser à bon escient.
L’idée de tsédaka nous invite à envisager la richesse comme un moyen de permettre la liberté.
La générosité est évoquée dans la torah lorsqu’on parle de la remise des dettes, de la chemita. Le deutéronome nous invite à faire avec lui le pari de la réussite. En ouvrant notre main à ceux qui ont tout perdu, nous leur donnons la chance de se relever, de se remettre à pied d’œuvre, de reprendre une action active dans la construction du monde. Et nous sommes certains qu’à l’arrivée de la septième année, ils auront réussi à rembourser leur dette. Et si tel n’était pas le cas, leur dette serait effacée, pour qu’ils puissent repartir avec une ardoise neutre, ouvrir une nouvelle page. N’existe-t-il pas un risque d’abus ? Le seul abus que la Torah envisage est celui du prêteur, qui pourrait refuser sa confiance. Des études récentes citées par Rutger Bregman dans son livre : « Les utopies pour ceux qui veulent les réaliser », prouvent qu’effectivement, à Londres, des SDF ayant reçu 3000 livres sterling se sont achetés des dictionnaires et ont réussi à mettre un toit au-dessus de leur tête.
La question est tellement sérieuse que pour nos commentateurs, la cause de la destruction de Sodome et Gomorrhe est justement l’absence de tsédaka, le refus de donner une nouvelle chance à ceux qui, malmenés par les circonstances de la vie, ont tout perdu.
Et nous en arrivons à la célèbre expression que cite le talmud chabbat : la tsédaka sauve de la mort.
C’est sans doute le cas dans l’exemple de Sodome et Gomorrhe.
C’est également ce que nous dit la prière ountané tokef, que nous chanterons demain.
La tsadaka sauve de la mort : il ne s’agit pas là d’une affirmation médicale. La tsédaka ne nous permet pas de lutter contre les maladies du corps. Mais elle nous permet de lutter contre une maladie qui nous touche trop souvent : le sentiment d’impuissance.
La tsédaka nous permet de nous sentir libres et vivants, de par notre pouvoir d’aider les autres.
Elle nous permet de nous sentir en sécurité, car grâce à elle, nous vivons dans un monde où celui qui trébuche et tombe n’est pas écrasé par la foule, mais relevé par ceux qui l’entourent. Et si cela nous arrivait à nous, des mains se tendraient pour nous secourir, de même que nous avons-nous même tendu la main vers d’autres en pareille circonstance.
La tsédaka sauve de la mort parce qu’elle nous éloigne de la fatalité, et nous rapproche de la liberté.
Elle est liée dans le talmud à cette autre phrase fondatrice : il n’y a pas de destinée pour israël. Quoi que dise l’astrologie, la psychologie, la sociologie, nous pouvons nous extraire des statistiques et garder notre liberté.
La misère est une menace pour tout le monde, et ce risque nous entraine dans une course à l’accumulation, alors que le sentiment de sécurité nous permet de travailler raisonnablement à la satisfaction de nos besoins réels.
L’argent nous permet de nous accomplir dans nos vies, et de nous mettre en relation avec les autres et avec notre liberté.
Il ne doit pas constituer un obstacle, comme dans la scène final du « Dibouk ». Le rabbin conduit une personne très aisée mais peu généreuse, devant la fenêtre. « Que vois-tu ? » « Des enfants qui rient, des hommes, des femmes, la vie ». Il la conduit vers un miroir. « Que vois-tu ? » « Je ne vois que mon image. » « C’est exactement cela, parfois, il suffit d’un peu d’argent sur la vitre par laquelle on voit le monde pour que tout devienne opaque, et qu’on voit plus qu’une seule chose : soi-même. »
Revenons aux basiques. Comme le dit Hillel : si je ne suis pas pour moi, qui le sera ?, nous souhaitons cette année veiller à notre propre bien-être, à celui de nos proches, à celui de notre communauté. Mais Hillel continue : si je ne suis que pour moi, que suis-je ? Tournant en roue libre, enfermé dans mon propre esprit, je reste loin de la vie et du mouvement. Nous devons nous occuper de nous-mêmes, mais aussi des autres, de nos proches, et de ceux qui le sont moins, de notre communauté, et d’autres communautés, dans le monde juif, dans le monde interreligieux et dans le monde associatif. Et Hillel de conclure : et si ce n’est pas maintenant, quand ? L’heure de l’action, c’est maintenant. Maintenant pour faire exister nos rêves dans nos esprits, pendant ces jours de fête, et pour les transposer dans nos réalités, lorsque le vrai « travail » reprendra.
Suivons donc la recommandation de Hillel, en nous souhaitant à nous-même, intérieurement, une année pleine de renouveau, puis en nous souhaitant mutuellement, les uns aux autres, une année de bonheur, avant de nous tourner vers ceux de nos voisins que nous connaissons moins et d’envisager de poursuivre nos actions, en nous mettant parfois sur le dessus du magen david, et parfois au contraire, en nous mettant en retrait, pour faire exister ensemble l’individuel et le collectif.