Talmud, Lévinas et nous – A-t-on besoin de Dieu ?

Nos prochaines rencontres « talmudez-moi » seront consacrées aux passages du Talmud utilisés par Emmanuel Lévinas dans ses « Quatre lectures talmudiques ». Ce premier rendez-vous nous permettra d’évoquer la michna Yoma, le « retour- téchouva », les conditions nécessaires au fait de modifier notre comportement. Nos sources seront donc la michna Yoma ainsi que les pages 29 à 40 des Lectures Talmudiques.

cours-talmud-5779-1 à télécharger

RV le 17 octobre à 12h20 au café des Psaumes, http://cafedespsaumes.org/informations-pratiques.

Michna Yoma 8 :9

Celui qui dit je fauterai et je reviendrai je fauterai et je reviendrai on ne donne pas dans sa main de revenir je fauterai et le jour de Kipour recouvrira le jour de kipour ne recouvre pas les fautes qui sont entre l’Adam et le lieu le jour de kipour recouvre et entre l’Adam et son ami le jour de kipour ne recouvre pas jusqu’à ce qu’il satisfasse son prochain c’est ce qu’a demandé Rabbi Eléazar fils d’Azaria de toutes vos fautes devant dieu vous serez purifiés les fautes qui sont entre l’Adam et le lieu le jour de kipour recouvre les fautes qui sont entre l’Adam et son ami le jour de kipour ne recouvre pas jusqu’à ce qu’il satisfasse son prochain Rabbi Akiva a dit tu es heureux Israël devant qui vous vous purifiez et qui vous purifie votre père qui est dans les cieux comme il est dit je jetterai sur vous des eaux pures et il est dit l’Eternel est le mikvé d’Israël quoi le mikvé purifie les fautes aussi le saint béni soit-il purifie Israël

משנה ט הָאוֹמֵר: « אֶחֱטֵא וְאָשׁוּב, אֶחֱטֵא וְאָשׁוּב », אֵין מַסְפִּיקִים בְּיָדוֹ לַעֲשׁוֹת תְּשׁוּבָה. « אֶחֱטֵא, וְיוֹם הַכִּפּוּרִים מְכַפֵּר », אֵין יוֹם הַכִּפּוּרִים מְכַפֵּר. עֲבֵרוֹת שֶׁבֵּין אָדָם לַמָּקוֹם, יוֹם הַכִּפּוּרִים מְכַפֵּר, וְשֶׁבֵּין אָדָם לַחֲבֵרוֹ, אֵין יוֹם הַכִּפּוּרִים מְכַפֵּר, עַד שֶׁיְּרַצֶּה אֶת חֲבֵרוֹ. אֶת זוֹ דָרַשׁ רְבִּי אֶלְעָזָר בֶּן עֲזַרְיָה: « מִכּל חַטֹּאתֵיכֶם לִפְנֵי יי תִּטְהָרוּ », (וַיִּקְרָא טז,ל) עֲבֵרוֹת שֶׁבֵּין אָדָם לַמָּקוֹם, יוֹם הַכִּפּוּרִים מְכַפֵּר; עֲבֵרוֹת שֶׁבֵּין אָדָם לַחֲבֵרוֹ, אֵין יוֹם הַכִּפּוּרִים מְכַפֵּר, עַד שֶׁיְּרַצֶּה אֶת חֲבֵרוֹ. אָמַר רְבִּי עֲקִיבָא: אַשְׁרֵיכֶם יִשְׂרָאֵל! לִפְנֵי מִי אַתֶּם מִטַּהֲרִין, וּמִי מְטַהֵר אֶתְכֶם? אֲבִיכֶם שֶׁבַּשָּׁמַיִם, שֶׁנֶּאֱמַר: (יחזקאל לו,כה) « וְזָרַקְתִּי עֲלֵיכֶם מַיִם טְהוֹרִים וּטְהַרְתֶּם »; וְאוֹמֵר: (ירמיה יז,יג) « מִקְוֵה יִשְׂרָאֵל יי », מָה מִקְוֶה מְטַהֵר אֶת הַטְּמֵאִים, אַף הַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא מְטַהֵר אֶת יִשְׂרָאֵל.

Nous ne sommes rien! Dracha de Yom Kipour

Qui êtes-vous ? Qui voulez-vous devenir ?
En ce rendez-vous solennel de Yom Kipour, il est temps de nous reposer cette question traditionnelle.
En vous la posant, je me la pose également à moi-même.
Qui suis-je ? Vers quelle version de moi-même suis-je en chemin ?

Le temple de Delphes portait l’inscription « connais-toi, toi-même ».
La difficulté de cette formulation, c’est qu’elle prétend que nous « sommes » quelque chose, que nous aurions une « essence », une « nature ».

Or, nous ne sommes rien. Nous ne sommes rien de figé.
Nous voudrions savoir, et parfois nous le demandons aux autres, à nos amis, à nos psy, à nos rabbins, à nos gourous, à notre horoscope, nous voulons entendre : « tu es gentil », « tu es forte », « tu es beau » « tu es intelligente ». Nous voudrions « être ».

Dans cette recherche de réponse, nous nous tournons vers des dieux de toute sorte, vers le religieux, l’économie ou la biologie, comme s’ils avaient des réponses.  Les hommes de pouvoir et les industries technologiques l’ont compris. Les publicités fleurissent pour des tests ADN qui nous permettraient de savoir « qui nous sommes ». Nous aimons les films dans lesquels le héros change d’identité par magie, comme superman, Gigi ou les Winx. Nous passons parfois par les produits miracles ou la chirurgie esthétique.

Et nous démasquons cette tendance par l’humour. J’avais acheté il y a quelques années, un « spray » de conversion, il suffisait de l’aspirer pour devenir juif.
Nous savons que ce n’est pas aussi simple, alors nous luttons pour ne pas nous laisser tenter.

Comment définir l’identité alors qu’elle est sans cesse en mouvement ?
Sommes-nous juifs parce que nos parents étaient juifs ? Ou parce que nos enfants reçoivent un enseignement juif ? Ou parce que nous en renouvelons ce choix aujourd’hui ?

Héraclite disait que nous ne pouvons pas nous baigner deux fois dans le même fleuve. Lorsque nous nous baignons dans l’eau, elle ne doit justement pas être statique, pour que cette eau soit un mikvé, מקווה et nous aide à évoluer, elle doit être en mouvement.

Comme le disait Hillel : « N’aie pas confiance en toi jusqu’au jour de ta mort » ( ואל תאמן בעצמך עד יום מותך )ou plutôt : « ne crois pas que tu es ce que tu es, jusqu’au jour de ta mort, car tu ne sais pas ce que tu peux devenir ». (avot 2 :4)

En ce jour de Kipour, comme Hillel, nous sommes ouverts aux possibles qui s’offrent à nous pour l’année à venir.

La rencontre de Rabbi Yohanan et Rech lakich évoque l’infini des possibles.
Ils se sont justement rencontrés au bord d’un fleuve, en ce lieu de traversée, de passage et d’ouverture.

Rabbi YoHanan, le grand sage de notre tradition, s’y baignait. Rabbi YoHanan était d’une grande beauté, qui émut Rech lakich, ce terrible bandit. Rech lakich se mit alors à sauter d’une rive à l’autre, pour l’impressionner. Il lui dit « ta beauté conviendrait mieux à une femme » et rabbi YoHanan lui répondit « ta force conviendrait mieux à… l’étude de la torah ».

Rech Lakich décida de suivre la recommandation de rabbi YoHanan, il devint un grand sage, tous deux devinrent des amis « à la vie, à la mort », des compagnons d’étude indispensables l’un à l’autre. Des années plus tard, un jour de colère, Rabbi YoHanan dira à Rech laKich avec cynisme : bien sûr que tu as raison, tu t’y connais en banditisme, toi qui était brigand. Blessés, les deux amis se séparèrent et moururent de chagrin. (baba metsia 84a)

Cette histoire est peut-être encore plus importante qu’il n’y parait.
Elle parle d’amitié, d’amour, et de leur caractère vital, sans eux, nous mourons.

Comment naît l’amour ?
L’amour, nait dans une recherche de soi-même, dans un projet de transformation.

Rech Lakich saute d’une rive à l’autre, il hésite, quel chemin prendra-t-il ?
Rabbi YoHanan se baigne dans le fleuve, il se ressource, il fait un mikvé, il « se baigne dans l’espoir », il prépare une renaissance.
Tous les deux sont dans un processus de transformation qui changera leur vie. Jamais plus Rabbi YoHanan ne se baignera à nouveau dans ce même fleuve, car tout aura changé, pour lui, pour son ami, et pour les juifs de tsipori du IIIe s, et le monde juif jusqu’à aujourd’hui.

L’amour naît dans le projet de transformation, et meurt dans le retour vers le passé.
Dans un moment de colère Rabbi YoHanan a transgressé un interdit fondamental : on ne doit pas rappeler à quelqu’un ses transgressions ou ses erreurs passées ; on ne peut pas le forcer à regarder en arrière. Sinon, comme la femme de Loth, on se change en statue de sel, éternelle, mais morte.

En ce jour de kipour, comme Rech Lakich et Rabbi YoHanan, nous prenons conscience des chemins qui s’offrent à nous, des rives du fleuve que nous devons choisir, des eaux dans lesquels nous pourrions nous immerger.

Apollinaire dit cela merveilleusement avec beaucoup de nostalgie : « Passent les jours et passent les semaines, Ni temps passé, Ni les amours reviennent, Sous le pont Mirabeau coule la Seine, Vienne la nuit sonne l’heure, Les jours s’en vont je demeure »

Ce qui est écoulé, ne reviendra plus, il faut le laisser partir, il faut faire le « tachliH », תשליך le « renvoi », la cérémonie au cours de laquelle on laisse les erreurs et les regrets du passé s’écouler dans l’eau des fleuves.

En ce jour de Kipour nous prenons le temps de faire le deuil de ce qui ne reviendra pas, dans nos vies, dans le judaïsme, et dans le monde pour renoncer à attendre vainement le retour du passé.

Mais Yom Kipour ne s’arrête pas là. Il nous incite à la mobilisation : la téchouva תשובה, la téfila תפילה, la tsédaka צדקה lèvent la malédiction du passé, et nous ouvrent les portes de l’avenir.
Apollinaire continuait « l’espérance est violente » !  Et Ernst Bloch nous guide : Il faut faire un pas vers l’espoir, transformer l’espoir passif en espérance active. « L’affect de l’espoir sort de lui-même, agrandit les hommes au lieu de les diminuer. »

Comme le disent Francis Blanche et Pierre Dac, nous avons l’avenir devant nous, et il sera derrière nous chaque fois que nous ferons demi-tour. A nous de choisir dans quelle direction regarder.

Si « je demeure », je meurs. Mais si je dévie, je vis.
C’est paradoxal, mais cela fonctionne. L’intelligence, c’est la souplesse de savoir s’adapter de façon créative.

En ce jour de Kipour, nous envisageons ce qui nous aide à nous tourner vers l’avenir, à changer de chemin, à exercer notre intelligence, à « choisir la vie ».

Ainsi le hasard perd son pouvoir. Nous pouvons cesser de souhaiter une année pleine de bonheur et commencer à souhaiter une année pleine de force et de détermination.

Edgar Morin, avec d’autres, est un penseur du « réechantement du monde », son nom de naissance n’est pas Morin mais NaHoum, qui signifie consolation. Pour lui, la pensée doit quitter l’espoir d’obtenir des réponses définitives et s’ouvrir à la complexité du monde.

En ce jour de Kipour, comme Edgar Morin, nous pensons aux changements de pensée qui sont nécessaires pour que notre monde se réenchante pour nous-mêmes, pour la sagesse juive, pour le monde dans lequel nous vivons.

La philosophe féministe et anarchiste Emma Goldman avait rencontré Durruti au moment de la guerre d’Espagne. Il disait de ses soldats qu’il ne leur donnait pas d’ordres : « Ils sont venus à moi de leur plein gré, ils sont disposés à donner leur vie pour notre lutte antifasciste. Je crois, comme j’ai toujours cru, en la liberté. Une liberté qui repose sur le sens de la responsabilité. »

Le chef militaire lui-même ne considère pas qu’il a les réponses pour les autres, mais que chacun doit faire son chemin et chercher.

Publié après la mort de Durruti, L’article d’Emma Goldman, s’appelle : « Durruti n’est pas mort ». De la même façon, des siècles après la mort de Jacob, rabbi YoHanan disait « le patriarche Jacob n’est pas mort ». (taanit 5a) Car les idées que nous continuons à porter restent en vie, en changement, et en devenir.

En ce jour de Kipour, comme Emma Goldman et rabbi YoHanan, nous pensons à tous ceux « qui ne sont pas mort » et dont la pensée continue à nous mettre en mouvement.

Nous pouvons renoncer à chercher « qui nous sommes » et nous engager à décider « de quoi nous sommes capables ».
Nous pouvons renoncer à nous appuyer sur « la réponse scientifique » et rechercher « ce que disent les sciences de la complexité du monde ».

La réalité n’est pas une terre solide sur lequel nous pouvons marcher. Elle est une eau fluide dans laquelle nous pouvons nager. Elle s’écoule, tout en nous maintenant hors de l’eau.

Le travail de téchouva et de aHrayout de notre tradition, le réexamen et la responsabilité, correspondent au travail d’espérance d’Ernst Bloch, au travail de réechantement d’Edgar Morin, au travail d’action directe d’Emma Goldman.

Marc Twain disait : « Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait »

Au cours de nos vies, nous avons appris que certaines choses étaient impossibles. Il est temps de l’oublier.

Kipour est ce moment où on oublie ce qu’on croit impossible, de façon à pouvoir le réaliser.
Ce moment où l’on cesse de se connaitre, pour commencer à se découvrir,
ce moment où l’on quitte l’illusion des réponses pour le développement des questions.

Nous sommes plus que ce que nous sommes, nous sommes ce que nous pouvons devenir.

Gmar Hatima tova.

Profitez des vacances pour lire dans la Torah!

Le prochain chabbat kéhilati aura lieu le 24 et 25 août. La paracha Ki tétsé nous prépare aux fêtes de tichri à travers le rappel du respect de la justice et de la bienveillance. Profitez des vacances pour préparer une petite lecture de trois versets et commencer la rentrée en beauté!

Pour la lecture de la Torah du chabbat de rentrée, retrouvez:

Vous trouverez également les vidéos des chabbatot kéhilatiim suivants sur ma chaine youtube, ainsi que le texte des montées ici: vayera 1 Hayé Sarah 1

Enfin, le lien avec TOUTES LES REFERENCES des Kéhilatiim et les explications, se trouve ici.

D’ici-là, excellentes vacances à toutes et à tous!

 

En fait, Dieu n’est pas intégriste ! – Talmud et Humanisme demain au café des Psaumes

Certaines pratiques semblent évidentes, alors qu’elles ont pu être controversées par le passé, ou qu’elles peuvent être remises en causes par d’autres pratiques de même importance. Suivre notre intuition ne suffit pas toujours à connaître ce que dit la loi juive, et choisir l’opinion la plus « dure » encore moins… Notre texte de demain nous introduira à l’importante notion de Mara déatra, pour conclure notre sicle d’étude de cette année en beauté…

Téléchargez ici le texte d’étude: talmud formet doc talmud format PDF

Chabbat 130a

On enseigne rabbi Eliezer dit si on n’a pas amené d’outil la veille du chabbat on l’amène le chabat ouvertement et s’il y a du danger on le cache sur la foi de témoins et encore a dit Rabbi Eliezer on coupe du bois pour allumer le poêle pour faire du fer d’une façon générale Rabbi Akiva a dit tout travail qu’il est possible de faire à partir de la veille du chabbat ne repousse pas le chabat et qu’il n’est pas possible de faire à partir de la veille du chabbat repousse le chabbat

 

Et encore a dit Rabbi Eliezer les sages ont enseigné dans le lieu de Rabbi Eliezer on coupait du bois pour faire le poêle pour faire du fer le chabbat dans le lieu de Rabbi Yossi haglili on mangeait de la viande de poulet dans du lait Lévi est allé à la maison de Yossef Richba on lui a amené de la tête de paon dans du lait il n’a pas mangé quand il est allé voir Rabbi il lui a dit pourquoi tu ne l’as pas excommunié il lui a dit c’était le lieu de Rabbi Yéhouda ben Betera et j’ai dit peut-être il l’a commenté comme Rabbi Yossi haglili comme a enseigné rabbi Yossi haglili il est dit ne mange aucun cadavre et il est dit ne fais pas cuire le chevreau dans le lait de sa mère, ce qui est interdit en tant que cadavre est interdit pour la viande et le lait le poulet qui est interdit en tant que cadavre sera interdit pour la viande et le lait c’est pour t’enseigner dans le  lait de sa mère il est sorti le poulet qui n’a pas de lait de mère il a dit Rabbi ItsHak il y avait une autre ville en Israël qui faisaient comme Rabbi Eliezer et qui mourraient en leur temps et non seulement mais une fois le méchant Royaume a pris un décret sur Israël a propos de la circoncision et sur cette ville il ne l’ont pas décrété.

מתני׳ רבי אליעזר אומר אם לא הביא כלי מערב שבת מביאו בשבת מגולה ובסכנה מכסהו על פי עדים ועוד אמר רבי אליעזר כורתים עצים לעשות פחמין לעשות (כלי) ברזל כלל אמר רבי עקיבא כל מלאכה שאפשר לעשותה מערב שבת אינה דוחה את השבת (ומילה) שאי אפשר לעשותה מערב שבת דוחה את השבת:

ועוד אמר רבי אליעזר: תנו רבנן במקומו של רבי אליעזר היו כורתין עצים לעשות פחמין לעשות ברזל בשבת במקומו של רבי יוסי הגלילי היו אוכלין בשר עוף בחלב לוי איקלע לבי יוסף רישבא קריבו ליה רישא דטווסא בחלבא לא אכל כי אתא לקמיה דרבי אמר ליה אמאי לא תשמתינהו אמר ליה אתריה דרבי יהודה בן בתירה הוה ואמינא דילמא דרש להו כרבי יוסי הגלילי דתנן רבי יוסי הגלילי אומר נאמר לא תאכלו כל נבלה ונאמר לא תבשל גדי בחלב אמו את שאסור משום נבלה אסור לבשל בחלב עוף שאסור משום נבלה יכול יהא אסור לבשל בחלב תלמוד לומר בחלב אמו יצא עוף שאין לו חלב אם אמר רבי יצחק עיר אחת היתה בארץ ישראל שהיו עושין כרבי אליעזר והיו מתים בזמנן ולא עוד אלא שפעם אחת גזרה מלכות הרשעה גזרה על ישראל על המילה ועל אותה העיר לא גזרה:

 

Kadich et transmission

La synagogue nous accueille dans les moments de joie comme dans les moments difficiles. Le Rabbin est présent pour accompagner la famille pendant le temps du deuil, à l’enterrement, pendant la Chiva (les sept jours du deuil), et à la synagogue. Là, les endeuillés peuvent prononcer le Kadich, et la communauté leur répondre. Pour en savoir plus, vous pouvez suivre ce lien.

Au cours de la Chiva à la synagogue, nous étudions également des textes. L’un d’entre eux est le texte suivant, qui raconte la légende de Rabbi Akiva et du Kadich.

Le Kadich est souvent considérée aujourd’hui comme la prière des endeuillés. Il ne figure pourtant pas tant que tel dans les deux Talmud ni dans le Michné Torah de Maïmonide, il apparait d’abord comme une pratique réservée au cimetière avant d’investir également la synagogue. En Yiddish, on pourrait résumer le sens de la récitation du Kadish par les mots « mir zaynen do ». Voici l’histoire qui a inspiré la récitation du Kadich par les endeuillés, qui se trouve dans différentes traditions dans la littérature rabbinique depuis le VIIIe siècle.  Elle nous parle de l’espoir jamais caduc de donner un sens à nos vies, à travers ce que nous avons pu transmettre à nos enfants.

Sidour tefila larokéaH, Rabbi Elazar de Worms, 12e et 13e siècles ([קז] ויתן לך עמ’ תרב  (ou midrach TanHouma 9es)

 

« Et l’orphelin dit le Kadich, Ytgadal, Yéhé chémé, YtbaraH, Yéhé chélama rabba, et Ossé chalom bimromav jusqu’à Véimérou amen. Pourquoi l’orphelin dit le Kadich ? à cause d’une histoire qui s’est passée. C’est l’histoire de Rabbi Akiva ( erets israel 1-2e s) qui se promenait dans un cimetière et a heurté un homme qui était nu et noir comme du charbon et portait sur sa tête l’équivalent de dix charges et il courait comme un cheval. Rabbi Akiva   le força à s’arrêter et lui dit : Pourquoi fais-tu un travail aussi difficile, si tu es un esclave et que ton maître te fait cela je vais te racheter de sa main et si tu es pauvres je vais t’enrichir. Il lui dit « S’il te plait, ne me retarde pas de peur que ceux qui sont mes référents ne se mettent en colère contre moi ». Il lui dit : « De quoi s’agit-il et qu’as-tu fait ? » Il lui dit : « L’homme que tu vois est mort et chaque jour on m’envoie couper du bois et on me brûle avec. » Il lui dit : « Mon fils, quel était ton métier dans le monde dont tu viens ? » Il lui dit : « J’étais collecteur des impôts et je faisais partie des chefs du peuple et je faisais des sourires aux riches et je tuais les pauvres. » Il lui dit : « Tu n’as rien entendu de tes supérieurs concernant un remède ? » Il lui dit : « S’il te plait, ne me retarde pas de peur que les responsables du malheur ne se mettent en colère contre moi, car ce pauvre homme ne peut-être corrigé, mais j’ai entendu de leur part une chose qui ne saurait pas être, que si ce pauvre avait un fils qui se tenait devant une assemblée et disait « baréHou et adonaï hamévoraH » et qu’on répondait après lui « barouH adonaï hamévoraH » ou qu’il diste « Ytgadal » et qu’on réponde après lui « yéhé chémé rabba mévaraH », immédiatement on délivrerai ce pauvre homme de son malheur et cet homme n’a pas eu de fils dans ce monde il a quitté sa femme enceinte et ne sait pas si elle a donné naissance à un garçon, qui lui a enseigné la torah car ce pauvre homme n’a pas une personne qui l’aime dans le monde. » A ce moment, Rabbi Akiva a pris l’engagement d’aller chercher si il avait eu un fils pour lui enseigner la Torah et le placer devant le public. Il lui dit « quel est ton nom », il lui dit « Akiva », et le nom de ta femme ? Il lui dit « Chochneva », et le nom de ta ville ? Il lui dit « Davké » immédiatement Rabbi Akiva s’est donne une grande peine et est allé demandre à son sujet et quand il arriva à ce même endroit il a demandé à son sujet et ils lui ont dit « que soient effacés les os de ce méchant », il a demandé à propos de sa femme, ils lui ont dit « que son nom et son souvenir soient effacés du monde », il a demandé à propos d’un fils, ils lui ont dit « et fait il n’est même pas circoncis, même le commandement de la Brit Mila ils ne s’en sont pas occupés pour lui », immédiatement Rabbi Akiba l’a pris et l’a circoncis et l’a installé face à lui et il n’a pas voulu accepter la Torah jusqu’à ce qu’il fasse pour lui quarante jours de jeûne, alors est sortie une voix et elle a dit à Rabbin Akiva : « Va et enseigne lui », il est allé et lui a enseigné la Torah et la lecture du Chéma et les 18 bénédictions et le birkat hamazon et il l’a installé devant le public et il a dit « baréHou et adonaï hamévoraH » et le public a répondu « barouH adonaï hamévoraH », Ytgadal, Yéhé chémé rabba, à cet instant ils ont délivré le mort de son malheur, immédiatement Rabbi Akiva a fait un rêve et a dit «  Que ce soit une volonté pour le Saint, béni soit-il, que ta conscience repose au jardin d’Eden car tu m’as sauvé de la justice de la guéhène » immédiatement Rabbi Akiva a dit «  Que ton nom Eternel soit éternellement, ton souvenir de génération en génération. Et c’est également ce que j’ai trouvé dans le tana de Eliahou rabba : «  le mineur qui dit Ytgadal sauve son père de la misère »

והיתום אומר קדיש, יתגדל, יהא שמיה, יתברך, יהא שלמא רבא, ועושה שלום במרומיו עד ואמרו אמן. למה היתום אומר קדיש משום מעשה שהיה: מעשה בר’ עקיבא שהיה מהלך בבית הקברות ופגע באדם אחד שהיה ערום ושחור כפיחם והיה טוען על ראשו כסבור עשרה טעונין, והיה רץ בהם כסוס שהוא רץ, גזר עליו ר »ע והעמידו, ואמר לאותו האיש למה אתה עושה עבודה קשה כזאת, אם עבד אתה ואדוניך עושה לך כך אני אפדה אותך מידו, ואם עני אתה אני מעשיר אותך, אמר לו בבקשה ממך אל תעכבני שמא ירגזו עלי אותם הממונים עלי, אמר לו מה זו ומה מעשיך, אמר לו אותו האיש מת הוא ובכל (עמ’ תרג) יום ויום שולחים אותי לחטוב בעצים ושורפין אותי בהם, אמר לו בני מה היה מלאכתך בעולם שבאת הימנו, אמר לו גבאי המס הייתי והייתי מראשי העם ונושא פנים לעשירים והורג עניים, אמר’ לו כלום שמעת מן הממונים עליך אם יש לך תקנה, אמר לו בבקשה ממך אל תעכבני שמא ירגזו עלי בעלי פורענות שאותו האיש אין לו תקנה, אלא שמעתי מהם דבר שאינו יכול להיות, שאילמלא היה לעני זה בן שהוא עומד בקהל ואומר ברכו את ה’ המבורך ועונין אחריו ברוך ה’ המבורך, או יאמר יתגדל ועונין אחריו יהא שמיה מברך, מיד מתירין אותו האיש מן הפורענות, ואותו האיש לא הניח בן בעולם, ועזב אשתו מעוברת ואינו יודע אם תלד זכר מי מלמדו תורה שאין לאותו האיש אהוב בעולם. באותו שעה קבל עליו ר’ עקיבא לילך ולחפש אם הוליד בן כדי שילמדנו תורה ויעמידו לפני הצבור, אמר לו מה שמך אמר לו עקיבא, ושום אינתתך אמר לו שושניבא, ושום קרתך אמר לו דוקיא, מיד נצטער ר’ עקיבא צער גדול והלך ושאל עליו, כיון שבא לאותו מקום שאל עליו, אמרו לו ישתחקו עצמותיו של אותו רשע, שאל על אשתו אמרו לו ימחה שמה וזכרה מן העולם, שאל על בן, אמרו לו הרי הוא ערל אפי’ מצות מילה לא עסקו בו, מיד נטלו ר’ עקיבא ומלו והושיבו לפניו, ולא היה מקבל תורה עד שישב עליו מ’ יום בתענית, ויצאה בת קול ואמרה לו ר’ עקיבא לך ולמד לו, הלך ולמדו תורה וקרית שמע וי »ח ברכות וברכת המזון, והעמידו לפני הקהל ואמר ברכו את ה’ המבורך וענו הקהל ברוך ה’ המבורך, יתגדל, יהא שמיה רבא, באותה שעה מיד התירו המת מן הפורענות, מיד בא לר’ עקיבא בחלום ואמר יהי רצון מלפני הקדוש ברוך הוא שתנוח דעתך בגן עדן שהצלת אותי מדינה של גיהנם, מיד פתח ר’ עקיבא ואמר יהי שמך ה’ לעולם ה’ זכרך לדור ודור. וכן מצאתי בתנא דבי אליהו רבא קטן האומר יתגדל מציל אביו מן הפורענות ».

Présentation à la Torah et Bar/Bat mitsva: toutes vos questions ce dimanche à Nation

Ce chabbat nous célébrerons une naissance et une Bar Mitsva: la naissance de l’Etat d’Israël (ok, d’accord, là j’exagère un peu sur la métaphore, mais cela sonnait bien!) et la BM de Arthur.

Ces deux étapes de la vie juive sont essentielles, et elles feront l’objet de notre étude pour les adultes ce dimanche à 10h45 à Nation, à l’école Ganénou.

Pour en savoir plus sur la Brit Mila et sur la nomination pour les filles, vous pouvez consulter la feuille du déroulement de la cérémonie de brit mila, et voir la vidéo qui l’accompagne, lire un article sur Wikipédia: la circoncision,  une vidéo de résumé sur l’excellent site d’Akadem: Couper pour unir, vous pouvez lire en anglais différentes cérémonies dont nous parlerons sur le site ritualwell.

Pour avancer à propos de la Bat ou Bat Mitsva, vous pouvez lire les articles suivants sur ce site, voir la vidéo destinée aux parents du Bar Mitsva ou de la Bat Mitsva, ou ici, voir les articles correspondants sur wikipédia,     , un article intéressant sur Cairn par Muriel Toledano, la célébration de la bat mitsva entre tradition et renouvellement,  sur ritualwell: passer à l’âge adulte.

Chacun, chacune est bienvenu.e à ce cours.

 

Faut-il rester unis ? – Talmud et Humanisme demain au café des Psaumes

L’unité ne risque-t-elle pas d’appauvrir les débats ? Mais d’un autre côté, n’avons-nous pas besoin d’être tous unis derrière la vérité ? Encore faudrait-il pouvoir identifier la vérité… Nous étudierons demain la célèbre sougya (passage du talmud) qui dit « les paroles de Hillel comme celles de Chamaï sont des expressions de la vitalité de l’enseignement divin » qui figure dans le traité Erouvin, et nous explorerons la suite de ces événements telle qu’elle est décrite dans le traité Yébamot.

Voici les textes que nous allons décrypter demain à partir de 12h30:

télécharger la feuille de source (doc et PDF) : cours-talmud-5778-8 doc cours-talmud-5778-8 pdf

Pour approfondissement : Lévinas et l’humanisme hébraïque

Erouvin 13b

Rabbi Abba a dit Chemouel a dit trois ans se sont partagés la maison de Hillel et la maison de Chamai ceux-ci disent la halaHa est comme moi et ceux-ci disent la halaHa est comme moi une fille de voix est sortie et à dit celles-ci et celles-ci sot les paroles de dieux vivants et la halaHa est comme la maison de Hillel et pourtant du fait que celles-ci et celles-ci sont les paroles de dieux vivants pour quoi ont mérité l’école de Hillel de fixer la halaHa comme eux parce que ils étaient accommodants et patients et qu’ils répètent leurs paroles et celles de l’école de Chamaï et non seulement mais encore ils font précéder les paroles de l’école de Chamaï à leurs paroles comme celle qu’on a enseignée celui dont la tête et la plus grande partie sont dans la souka et sa table est dans la maison la maison de Chamaï exclut et la maison de Hillel valide ils ont dit la maison de Hillel à la maison de Chamaï il n’est était pas ainsi quand les ancien de l’école de Hillel et les anciens de l’école de Chamaï allèrent visiter Rabbi YoHanan ben aHoranit et le trouvèrent assis et sa tête et sa plus grande partie sont dans la souka et sa table est dans la maison ils ler dirent la maison de Chamaï de là une preuve et aussi ils lui dirent si ainsi tu te comportes tu n’as pas accompli le commandement de la Souka de toute ta vie pour t’enseigner que tout qui s’humilie HKB »H l’élève et tout qui s’élève HKB »H l’humilie….

 

yébamot 14a

Celui qui dit ils l’ont fait est celle de Rabbi Yochoua qui dit on le surveille pas après une fille de voix et celui qui dit ils l’ont fait on a lu ici ne faites pas de sectes ne faites pas de groupuscules groupuscules Abbayé a dit et si on dit ne faites pas de sectes comme deux maisons du droit dans une ville unique ceux-ci enseignent comme les paroles de la maison de Chamaï et ceux-ci enseignement comme les paroles de la maison de Hillel mais deux maisons du droit dans deux villes il n’y a pas de problème Rabba lui a dit et quoi que la maison de Chamaï et la maison de Hillel étaient comme deux maisons du droit dans une seule ville mais Rabba lui a dit quand on dit ne faites pas de sectes c’est comme une maison du droit dans une ville une partie enseigne comme les paroles de la maison de Chamaï et une partie enseigne comme les paroles de la maison de Hillel mais deux maison du droit dans une ville unique il n’y a pas de problème

 

א »ר אבא אמר שמואל שלש שנים נחלקו ב »ש וב »ה הללו אומרים הלכה כמותנו והללו אומרים הלכה כמותנו] יצאה בת קול ואמרה אלו ואלו דברי אלהים חיים הן והלכה כב »ה וכי מאחר שאלו ואלו דברי אלהים חיים מפני מה זכו ב »ה לקבוע הלכה כמותן מפני שנוחין ועלובין היו ושונין דבריהן ודברי ב »ש ולא עוד אלא שמקדימין דברי ב »ש לדבריהן כאותה ששנינו מי שהיה ראשו ורובו בסוכה ושלחנו בתוך הבית בבית שמאי פוסלין וב »ה מכשירין אמרו ב »ה לב »ש לא כך היה מעשה שהלכו זקני ב »ש וזקני ב »ה לבקר את ר’ יוחנן בן החורנית ומצאוהו יושב ראשו ורובו בסוכה ושלחנו בתוך הבית אמרו להן בית שמאי (אי) משם ראיה אף הן אמרו לו אם כך היית נוהג לא קיימת מצות סוכה מימיך ללמדך שכל המשפיל עצמו הקב »ה מגביהו וכל המגביה עצמו הקב »ה משפילו כל המחזר

ואי בעית אימא לאחר בת קול מ »ד לא עשו דהא נפקא בת קול ומ »ד עשו רבי יהושע היא דאמר אין משגיחין בבת קול ומ »ד עשו קרינן כאן (דברים יד, א) לא תתגודדו לא תעשו אגודות אגודות אמר אביי אכי אמרינן לא תתגודדו כגון שתי בתי דינים בעיר אחת הללו מורים כדברי ב »ש והללו מורים כדברי ב »ה אבל שתי בתי דינים בשתי עיירות לית לן בה אמר ליה רבא והא ב »ש וב »ה כשתי בתי דינים בעיר אחת דמי אלא אמר רבא כי אמרינן לא תתגודדו כגון ב »ד בעיר אחת פלג מורין כדברי ב »ש ופלג מורין כדברי ב »ה אבל שתי בתי דינין בעיר אחת לית לן בה

 

Femmes et les hommes ensemble à la synagogue: ce dimanche

Quelle est la signification de la séparation? Quelle est celle du rassemblement? Sur quelles bases halaHiques, juridiques et éthiques défendons-nous la possibilité pour les familles de prier ensemble sans être séparées?

En tant que juifs français modernes, nous sommes au premier plan pour défendre l’égalité femmes-hommes, et il est important que nous soyons « aiguisés » et « convaincus ».

Notre étude de ce dimanche à 10h45, à Ganénou, nous permettra d’approfondir et d’affiner nos convictions.

Qui aujourd’hui soutient cette vision? Quels mouvements, quelles synagogues?

Quel type de société s’y oppose et pourquoi?

Que voulons-nous défendre pour nos enfants? A quoi doit ressembler la synagogue de demain?

La mise au second plan des femmes n’est pas seulement un problème « géographique », c’est un problème qui a des conséquences en terme de droits de la personne et de respect, au quotidien. Pour en savoir plus sur cette question, cliquez sur cette vidéa TedX : Les blagues sexistes, ça tue

Sur les questions du rôle de la synagogue, cet article nous sera utile: Fonctions et formes de la synagogues: refus et tentation de la sacralisation

Sur les questions de l’histoire de la place des femmes à la synagogue, nous ferons une étude critique de cet article: Les femmes dans le judaïsme: A la synagogue

Prochains chabbatot kehilatiim: Paracha Nasso et Paracha Balak

Bonjour à toutes et à tous.

Comme vous le savez, nous enseignons dans notre communauté à cultiver un rapport personnel au texte et à la tradition. Cela inclut la lecture dans la Torah.

Les prochains chabbatot kéhilatiim vous permettront de vous lancer dans cette voie. N’hésitez pas à m’en parler chabbat prochain un peu avant l’office. Pour plus d’explication concernant les offices kéhilatiim, voyez ici sur ce lien.

NASSO: 26 mai

BALAK: 30 juin

OUTILS POUR LA TECHNIQUE DE LA LECTURE DE LA TORAH :

Outils pour apprendre la lecture de la torah et de la haftara sur cette page

Doodle pour prendre la responsabilité d’une montée à la Torah

OUTILS SPECIFIQUES POUR LA PARACHA NASSO ET LA PARACHA BALAK : COMMENTAIRES ET PARACHA ENREGISTREE

Commentaires en vidéo:

 

Paracha Nasso – les montées 1, 3 et 5 sont quasiment les mêmes, les montées 2, 4, 6 également. deux personnes peuvent donc facilement assurer ces deux séries de 3 et les réserver directement. Les montées 7 et maftir sont un peu plus spécifiques sans être difficiles. Elles sont faciles à repérer dans la torah car il s’agit des offrandes des princes pour l’inauguration du michkan.

nasso 3 tikoun

Paracha Balak – la montée 1 commence au chevii. Cette lecture comprend les dernières prédictions du prophète bilam ainsi que l’essentiel de la crise « résolue » par PinHas, dont la paracha suivante porte le nom.

Balak 3 tikoun

Pourquoi conserver l’opinion des vaincus ? – Talmud et Humanisme au MJLF

Si la vérité est claire, pourquoi conserver l’opinion de ceux qui ont tort ? Toute la torah orale est fondée sur le fait de citer les opinions minoritaires, et elle s’interroge elle-même sur la signification de ce choix.

Télécharger la feuille d’étude ici: cours-talmud-5778-7 .cours-talmud-5778-7

Michna edouyot chap 1

Michna 4

Pourquoi rappelle-t-on les paroles de Chamai et de Hillel pour rien pour enseigner aux générations qui viennent que l’îndividu ne doit pas se tenir sur ses paroles du fait que les pères du monde ne se sont pas tenus sur leurs paroles

 

Michna 5

Et pourquoi rappelle-t-on les paroles d’un individu parmi les paroles de la multitude parce que la halaha n’est rien que les paroles de la multitude que si un tribunal préfère les paroles de l’individu et il se fondera sur elles du fait que rien un tribunal ne peut annuler les paroles d’un autre tribunal jusqu’à ce qu’il soit plus grand en sagesse et en nombre

Il était plus grand que lui en sagesse mais pas en nombre en nombre et pas en sagesse il ne peut pas annuler ses paroles jusqu’à ce qu’il soit plus grand en sagesse et en nombre

Raavad :

Que si un tribunal voit les paroles d’un individu il s’appuie sur elles car ainsi il interprète que si un tribunal postérieur voit  voit que la halaha est comme les paroles de l’individu il s’appuie sur elles pour fixer la halaHa comme lui comme on a trouvé chez les Amoraim derniers qu’ils fixent la halaHa comme l’individu des premiers dans plusieurs endroits et même si la majorité est en maHloket avec eux et si ils n’avaient pas trouvé les paroles de l’individu premier les derniers n’auraient pas pu repousser les paroles des premiers de leur jugement à eux car un tribunal ne peut pas annuler les paroles d’un autre tribunal jusqu’à ce qu’il soit plus grand que lui par la sagesse et par le nombre

משנה ד

ולמה מזכירין את דברי שמאי והלל לבטלה, ללמד לדורות הבאים שלא יהא אדם עומד על דבריו, שהרי אבות העולם לא עמדו על דבריהם .

משנה ה

ולמה מזכירין דברי היחיד בין המרבין הואיל ואין הלכה אלא כדברי המרבין, שאם יראה בית דין את דברי היחיד ויסמוך עליו, שאין בית דין יכול לבטל דברי בית דין חברו עד שיהיה גדול ממנו בחכמה ובמנין.

היה גדול ממנו בחכמה אבל לא במנין, במנין אבל לא בחכמה, אינו יכול לבטל דבריו, עד שיהיה גדול ממנו בחכמה ובמנין.